Lors d'un entretien paru dans le courrier picard, Karim Souchu revient sur le début de saison de Poitiers et son intérêt pour le club de Saint-Quentin.

Annoncé comme l'un des favoris de Pro B, Poitiers est aujourd'hui à la 15è place. Comment expliquez-vous ce mauvais début de saison ?

Si on avait la solution... On a commencé sur un rythme élevé avec deux matches par semaine. En plus, le coach (Ruddy Nelhomme, entraîneur adjoint de l'équipe de France) est rentré tardivement du Championnat d'Europe (remporté par les Bleus). Il nous a fallu un temps de réadaptation.

Avez-vous été surpris par le niveau du championnat ?

Il n'y a pas un match où on a été dominés. Mais on en a perdu plusieurs sur la fin. On a échoué trois fois en prolongation (contre Châlons-Reims, Fos-sur-Mer et Bourg-en-Bresse). Mais l'équipe travaille bien. On n'est pas là où on devrait être. Mais c'est vrai qu'en étant relégués de Pro A, on n'a peut-être pas pris conscience des efforts à fournir pour lutter à l'étage inférieur.

Malgré ce mauvais début de saison, l'objectif de Poitiers est toujours la remontée en Pro A ?

On est dans la place du chasseur. Cela va peut-être mieux nous convenir. Il faut prendre les matches les uns après les autres. Dans ce championnat, tout le monde peut battre tout le monde. On a mal commencé mais là on est mieux. Cela ne se traduit pas encore par des victoires mais ça va venir. Notre banc est très jeune et cette situation l'a fait grandir. Il faut savoir encaisser les coups avant de pouvoir en donner.

La rencontre face à Saint-Quentin se présente comme un gros combat...

Je connais la mentalité picarde. Ce sont des combattants. Ils vont venir pour nous bousculer.

En tant que Picard, quel regard portez-vous sur le SQBB ?

C'est une équipe que je suis régulièrement. J'essaie de regarder les matches sur Internet ou de venir au Palais des Sports de temps en temps. L'ambiance dans cette salle est une institution en Picardie.

Justement, pourquoi n'avez-vous jamais porté les couleurs de Saint-Quentin ?

Il y a deux ans (saison 2011-2012) j'ai failli signer au SQBB. Je connais bien le président Alexandre Dudouet. On a joué l'un contre l'autre en catégories jeunes. J'aurais aimé jouer à Saint-Quentin mais cela ne s'est pas fait.

Et pourquoi rejoindre Poitiers en début de saison alors que vous étiez en Pro A à Cholet ?

C'était une belle opportunité de venir à Poitiers. Le challenge est intéressant avec un championnat dense et difficile.