Rencontre : Australie, Sri Lanka, New York... Alain Thinet, l'entraîneur de Saint-Chamond Basket Vallée du Gier, évoque pour nous ses voyages et sa soif de découvertes.

En règle générale, les vacances pour vous, c’est toujours au même endroit ou à l’autre bout du monde ?

Je change beaucoup. Australie, Sri Lanka, New York… J’aime aussi faire des randonnées avec un groupe d’amis. Mon but : découvrir des choses nouvelles.

Vous êtes plutôt mer ou montagne ?

Les deux, même si j’ai une petite préférence pour la montagne. On est plus actifs que farniente. Maintenant, après une bonne marche, il est toujours agréable de se retrouver au bord de la mer ou d’un lac.

Vous partez seul, en famille ou entre amis ?

Je pars toujours avec mon épouse et parfois en famille comme à New York où nous sommes partis avec nos deux filles et nos deux gendres. Il nous arrive aussi souvent de voyager avec des amis.

Quel est le secret de vacances réussies ?

Être en vacances, c’est déjà un beau programme… Pour moi, les vacances sont toujours réussies.

Quel est votre meilleur souvenir de vacances ?

J’en ai beaucoup… Mon meilleur souvenir reste notre voyage en Australie l’an dernier pour les fiançailles de notre fille. C’était vraiment très réussi, nous avons rencontré la famille et vu des paysages extraordinaires. Nous avons voyagé avec nos petites-filles de 5 et 2 ans. C’était un super voyage, même si le retour a été un peu long pour la petite dernière.

Et le pire ?

En 1993, au Maroc. Nous étions invités par des amis qui se faisaient une joie de nous accueillir. Malheureusement, à notre arrivée, le frère de notre ami venait de décéder brutalement et nous sommes arrivés en plein deuil. C’était marquant et douloureux.

Avez-vous peur de l’avion et quel est votre moyen de locomotion préféré pour partir ?

L’avion reste le meilleur moyen de voyager. On est vite sur place. Nous le prenons pour visiter les capitales européennes, mais nous avons aussi eu l’occasion de voyager en voiture comme pour aller en Croatie ou au Portugal.

Même si nous prenons l’avion, nous louons une voiture une fois sur place car, en vacances, nous ne sommes pas sédentaires. Le but du voyage est de faire un maximum de choses, d’en prendre plein les yeux.

Quel est votre rêve de voyage ?

Nous avons déjà vu pas mal de choses mais pas encore l’Amérique du Sud. Nous aimerions découvrir l’Argentine, le Chili ou le Pérou. L’un de ces trois pays sera sûrement notre prochaine destination. Le Nord de l’Europe nous tente également.

Quel pays ne vous attire pas du tout et pourquoi ?

Il n’y en a pas spécialement. Nous fonctionnons au coup de cœur et nous pouvons profiter de certaines offres pour découvrir de nouveaux pays. Comme le Sri Lanka, il y a deux ans.

Que mettez-vous en premier dans votre valise ?

Un livre. Lorsque nous partons, nous amenons avec nous plusieurs guides afin de recouper les informations sur le pays. Le soir, il est toujours agréable de lire un roman, même en vacances.

L’objet dont vous ne vous séparez jamais ?

Ma carte bleue ! Les lunettes sont aussi indispensables. Le téléphone passe après.

En vacances, pensez-vous toujours basket ?

J’y pense effectivement notamment pour la signature d’un joueur. En fait, cela dépend de la période. En juin dernier, je suis parti l’esprit libre mais ce n’est pas toujours le cas. Je me souviens d’une année où je négociais l’arrivée d’un joueur à 2 000 mètres d’altitude lors d’une randonnée… En marchant, il m’arrive d’ailleurs souvent de penser à mon équipe, à l’année suivante.

Vous êtes plutôt cartes postales ou SMS ?

SMS, non. La tradition de la carte postale se perd un peu. On met longtemps à les choisir et à les écrire. D’ailleurs, de New York, nous n’en avons pas envoyé une seule et personne ne nous en a fait le reproche.

Quels sont vos projets pour la rentrée ?

On recommence le 20 août donc j’ai encore un peu de temps pour aller voir des amis. On va revenir avec plein d’énergie. On a arrêté la saison fin mai donc on va retrouver la salle avec beaucoup d’espoir et cette envie est partagée par les joueurs. On a la chance de faire un travail fabuleux et nous n’avons pas l’appréhension de la rentrée des classes.

(Source : Le Progrès)