08.04.2013

Après avoir publié tout au long de la phase aller des interviews décalées des joueurs de Cholet Basket, nous vous proposons aujourd'hui de découvrir le kiné de l'équipe, Vincent Lanyi.

Ton parcours ?

Je viens de Rennes. J’ai fait mes études à Rennes puis à Nantes. Je suis arrivé ici en août 2011. J’ai remplacé Yan Courbon, l’ancien kiné qui a changé de milieu et qui est aujourd’hui en cabinet. Je sortais de l’école, j’avais un peu d’expérience dans le milieu du sport puisque j’étais en stage avec le médecin du FC Nantes, Marc Lauty, j’étais avec lui en centre de rééducation. Quand je suis arrivé à Cholet, ma seule qualité c’était d’être basketteur et de parler anglais (rires). Je connaissais un peu le milieu du sport.

Le basket, c’est une passion ?

Oui, je suis basketteur depuis que j’ai 6-7 ans. J’ai toujours fait que du basket. Donc c’est un vrai plaisir d’être ici et travailler dans le milieu que j’aime. J’apprécie le milieu du sport mais c’est bien et ça aide d’être dans un sport que l’on connait. Ça aide beaucoup, par rapport aux discussions et pour pas mal de choses. Pas uniquement pour le côté soin mais aussi pour le côté conversation. Quand les joueurs me parlent de basket, je sais de quoi il parle. Si j’étais kiné pour des gymnastes, ça serait différent (rires).

Ton job en quelques mots ?


Il y a plusieurs parties. Il y a toute la préparation, le strapping, les massages d’avant match, soigner les bobos etc. Après il y a pendant le match, intervenir s’il se passe quelque chose, on est un peu là pour un côté soigneur. Ensuite il y a la partie récupération, massage, bain froid etc. Et il y a l’aspect rééducation en cas de blessure. Il faut faire un premier diagnostic et les médecins font ensuite un diagnostic médical, des examens, et je reprends ensuite la rééducation en travaillant avec Germain. On est dans une situation particulière puisqu’on est entre le coach et les joueurs. Entre le coach qui souhaite voir revenir le blessé et le joueur qui estime qu’il ne peut pas, le kiné est au milieu de tout ça (rires).

Quel bilan tires-tu de tes deux premières saisons à CB ?


Cette année, ça a été. Mise à part les deux arrêts longs pour Luca malheureusement pour lui et la grosse entorse pour Rudy Gobert, ça a été des arrêts relativement courts. Mais la première saison, c’était de la folie. C’était purement de la malchance. Avec par exemple le joueur qui se blesse au doigt en smashant, une infection au genou pour un autre etc. Des blessures incroyables. Randal Falker se fait une entorse cervicale avec un joueur qui lui retombe sur le cou…

Ton premier souvenir basket ?


Je ne sais pas trop. Il y a un joueur qui m’a marqué. J’étais allé voir un match amical, ça devait être un Le Mans-Cholet à Rennes pendant une présaison. Et j’avais été marqué par Shawnta Rogers. Voir un si petit bonhomme au milieu des géants. 1m60 environ et il ne faisait pas figuration, c’était un excellent joueur. A partir de là, on se dit qu’il y a tellement de physique différent au basket. Quand on voit AJ et Marcus par exemple. Mais Shawnta Rogers, c’est un joueur qui m’a marqué.

Tu supportais une équipe quand tu étais jeune ?


Je suivais la Pro A. J’ai toujours bien aimé Cholet. Comme j’étais à Nantes, je venais souvent le week-end voir des matches. Au niveau joueur, j’adore Manu Ginobili. Quand il était à Bologne, c’était de la folie.

Une passion en dehors de ce sport ?

Il y a plein de chose. J’aime bien cuisiner. J’aime les jeux vidéo. Et je suis un grand fan du Stade Rennais en foot. J’attends le 20 avril la finale de la Coupe de la Ligue.

Une anecdote ?

Un matin de match, j’arrive dans le vestiaire. Il était tôt, et il y avait Patrick Christopher qui était en train de fumer un cigare dans le vestiaire (rires).

L’aspect le plus sympa quand on est kiné de CB ?


Le match en lui-même. Au début je me disais que j’allais être concentré sur mon travail, sur les joueurs et que je n’allais pas trop suivre les matches. Mais on se laisse prendre par la rencontre, et dans les matches à enjeu, on est autant dedans que les joueurs. Et quand l’équipe gagne, c’est d’une certaine manière une récompense du travail accompli.

Les désavantages du métier ?


Les imprévus. C’est sympa d’avoir des imprévus, mais il y en a toujours.

Germain voudrait savoir quand tu l’invites pour une galette saucisse ?


Le 20 avril après le match de Chalon (rires), on ira voir la fin du match du Stade Rennais.

Et Jim voudrait que tu lui montres comment tu danses le zouk ?


Quand il sera d’accord de faire un Harlem Shake au milieu du jacuzzi. Et puis j’aimerais lui demander comment il fera si un jour il y a une pénurie de riz. Comment il va faire pour se nourrir (rires) ?

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