ITW Jim Bilba : « Rudy Gobert : Le portrait craché de son père »
Jim Bilba a côtoyé Rudy Gobert depuis son arrivée à Cholet, jusqu'à son départ aux États-Unis. Sa progression ne l'étonne qu'à moitié.
Quelle image gardez-vous de votre première rencontre à Cholet ?
C'était le portrait craché de son père, avec lequel j'ai débuté au Ban-e-Lot. Mais je ne savais pas qu'il était son fils. Pourtant, ils avaient la même tête, la même morphologie. Je suis allé voir le jeune Rudy, qui m'a ensuite confirmé mon impression. Déjà, à l'époque, c'était une belle pépite.
Quelles sont ses limites ?
Lui seul le sait. Il a tout pour lui : il est mobile, grand, long, sait contrer, prendre des rebonds. Plus il va s'étoffer, plus il va être dominateur. Après, tout dépend de lui. Est-il satisfait de ses performances, ou veut-il devenir l'un des meilleurs joueurs NBA ? À lui de jouer...
Y a-t-il un risque que toutes ces sollicitations médiatiques et ces regards tournés vers lui lui montent à la tête ?
Tout est monté très vite autour de lui, mais ça peut redescendre très vite également. Il n'a même pas 23 ans. Ce n'est pas évident pour un jeune de son âge. Mais sa famille va l'aider, son agent aussi. On le sait, c'est un gros problème en NBA, en France également : la gloire peut vite monter à la tête. Mais il a un objectif personnel, et j'espère qu'il va s'y tenir. Même si on le flatte, il doit être une éponge et continuer de progresser. On n'a jamais fini d'apprendre.
(Source : France-Antilles)