Aujourd’hui tu joues pour le Joensuun Kataja Basket en Finlande. Comment en es-tu arrivé là et comment t’y sens-tu ?

J’ai signé en Finlande après avoir quitté le Japon, qui ne m’a pas vraiment réussi. J’étais chez moi quand j’ai eu cette opportunité. Je voulais vraiment continuer à jouer pour me maintenir en forme, c’est pourquoi j’ai décidé d’accepter l’offre. Je me sens bien ici, mon équipe est en tête du championnat mais il fait quand même un peu froid en ce moment (rires).

Tu as presque fait le tour de l’Europe, quelle est ta prochaine destination ?

C’est vrai que j’ai beaucoup voyagé (rires) ! On ne sait jamais où le basketball nous emmènera. Je profite simplement de ce tout qui se présente à moi. Ma prochaine destination ? Idéalement un pays où il fera plus chaud qu’ici (rires) !

Tu fêtes tes 36 ans au mois de juin, pendant combien d’années encore comptes-tu jouer ?

Je suis un jeune homme de 35 ans (rires). Je veux poursuivre ma carrière aussi longtemps que je serai en bonne santé, épargné par les blessures et amoureux du basketball. Je sais que j’ai encore quatre ans de bon basket en moi, c’est comme ça que je le ressens !

Tu as passé quatre saisons en France, qu’est-ce qui t’a marqué pendant cette période ? Est-ce que le pays te manque ?

J’ai adoré jouer en France, j’y ai vécu de très belles choses : 4x All-Star, vainqueur de la Coupe de France avec l’ASVEL et plusieurs épopées en Playoffs. La Pro A est un championnat relevé, athlétique et très professionnel. La France est un magnifique endroit pour vivre. Les gens sont serviables et accueillants. Cela me manque de manger des pâtisseries. La France fait les meilleures pâtisseries du monde (rires) !

As-tu prévu de revenir un jour ?

Oui, j’aimerais bien rejouer un jour en France. C’est là où j’ai passé mes meilleurs moments, j’y ai quand même joué pendant quatre saisons !

Pour parler au conditionnel, dans quelle équipe ?

Nancy et Cholet sont en difficulté en ce moment, je pense qu’ils devraient m’appeler (rires). Sinon j’aimerais également évoluer à l’ASVEL, qui reste mon club de cœur avec Cholet, ou sous les couleurs du promu Monaco.

Un petit mot pour tes fans et tous ceux qui t’ont soutenu en France ?

J’aimerais tous vous remercier pour votre soutien ! J’espère que dans le futur j’aurais la chance de revenir et de ressentir tout l’amour que vous m’avez porté. Grâce à vous, la France est devenue une seconde patrie pour moi et ma famille.

(Source : Inside Basket Europe)