ITW STEED TCHICAMBOUD (NANCY) « JE VAIS ÊTRE ÉMU DE REJOUER À CHALON »

01.03.2016

Quand il avait signé à Chalon à l’été 2010 pour… cinq saisons, Steed Tchicamboud s’imaginait finir sa carrière en Bourgogne, dans son club formateur. Mais l’histoire s’est finie en eau de boudin lors de sa dernière année de contrat. En froid avec l’entraîneur Jean-Denys Choulet, le meneur a été écarté du groupe après un ultime match le 24 octobre 2014 face au… SLUC Nancy avant de rebondir à Limoges puis Roanne (Pro B). Depuis, le vice-champion d’Europe 2011 guettait la date de son retour au Colisée. Ce sera pour samedi. Un match forcément pas comme les autres…

Steed, est-ce que cela fait longtemps que vous pensez à ce retour à Chalon ?

Oui. Que ce soit à Paris-Levallois ou à Nancy, j’ai tout de suite regardé la date à laquelle je reviendrai là-bas. C’est un retour à la maison auquel je pense depuis un moment. Je sais que je sais être ému.

Vous avez quitté l’Elan Chalon en novembre 2014 dans des conditions douloureuses. Vous êtes parti vraiment fâché de l’Elan Chalon ?

Je n’ai jamais été fâché contre le club. Jamais ! Quand j’entends certains dire que j’ai craché sur mon club formateur, celui avec lequel j’ai remporté ces différents titres (NDLR : triplé championnat – Coupe – Leaders Cup en 2012, Coupe de France en 2011), cela me fait rire. C’est juste que je ne m’entendais pas avec le coach (Jean-Denys Choulet). Il y a des moments dans une carrière où vous ne vous entendez pas avec votre entraîneur. Dans ces cas-là, il vaut mieux partir…

Quand vous aviez signé à Chalon en 2010, vous imaginiez pourtant terminer votre carrière à l’Elan…

C’est vrai. J’avais signé cinq saisons avec une reconversion à la clé. Mais il y a eu ce problème et le président (Dominique Juillot) a dû faire un choix entre le coach et moi. Je n’ai pas voulu polémiquer et j’ai préféré m’en aller.

Vous avez eu l’occasion de reparler avec le coach de Chalon depuis ?

Lui reparler ? Ce n’est pas envisageable ! Je n’ai aucune haine, mais c’est juste qu’aujourd’hui, il a sali mon nom en disant que je foutais la m… dans l’équipe. Ce n’est absolument pas vrai. Mais dans tous les clubs où il est passé, il a eu des problèmes avec des joueurs. Même cette saison, je crois savoir qu’il y a eu des problèmes. On va dire que c’est encore Steed qui a monté la tête à quelqu’un, mais bon, Steed, il n’est plus là-bas.

Dans ce contexte, difficile d’imaginer que vous n’allez pas revenir avec un esprit de revanche énorme…

Je n’ai aucun esprit de revanche par rapport au club, au président, c’est juste par rapport au coach. Je vais disputer un match. Il s’avère que c’est dans le club où j’ai eu le plus d’émotions, celui avec lequel j’ai vécu le plus de choses dans ma vie. Mais cela reste un match de basket que l’on doit gagner face à une bonne équipe de Chalon. On va essayer de rester dans la partie, afficher une grosse défense car ils ont la meilleure attaque du championnat et jouent un basket de ‘’run and gun’’.

Le SLUC reste sur quatre succès lors des cinq dernières journées. Une embellie à laquelle vous n’êtes pas étranger puisque depuis votre arrivée, vous carburez au super (18 pts, 5,7 passes, 17,7 d’évaluation en six matches). Honnêtement, est-ce que vous vous attendiez à avoir un impact aussi important ?

Pas dans le scoring. Maintenant, avant mon deuxième match contre Paris-Levallois, le coach est venu me parler. Il m’a dit ‘’je n’ai pas envie de voir le Steed de ces dernières saisons, mais celui de Cholet (où il a joué de 2006 à 2008), qui marque, fait jouer l’équipe… Cela m’a donné confiance. J’ai une bonne adresse à 3 pts (51,2%), ça aide aussi. Mais je travaille beaucoup après les entraînements.

A votre arrivée, beaucoup étaient sceptiques car vos passages à Limoges et Paris-Levallois avaient été décevants. Est-ce que vous ressentez aussi une satisfaction par rapport à ceux qui pensaient que vous étiez ‘’cramé’’ ?

Vous savez, je suis vraiment tout ce que le coach me dit à chaque fois. Quand j’ai signé à Limoges, c’était pour suppléer Pape-Philippe Amagou qui était blessé. On m’a demandé de faire jouer l’équipe sans jouer les GI-Joe (sic). C’est ce que j’ai fait. A Paris-Levallois, on m’a dit qu’il y avait un Américain devant moi (James Florence) et on m’a demandé d’être en quelque sorte le tonton de l’équipe. A Nancy, on m’a dit ‘’tu as les rênes de l’équipe, on a besoin de scoring, de çi, de ça’’. Je m’adapte. La meilleure réponse que je peux apporter (à ceux qui doutent), c’est sur le terrain. C’est là où je redonne la confiance que le coach et le président ont mis en moi.

(Source : L'Est Républicain)

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