ITW : Stéphane OSTROWSKI, le directeur marketing du CSP Limoges, détaille sa mission

04.05.2015

L'ancien joueur de CB Stéphane OSTROWSKI, aujourd'hui directeur marketing du CSP Limoges, explique ses différentes missions au sein du club.

À l’occasion de la campagne de communication “7 ans de soutien ça vaut bien un coup de main” initiée par le CSP pour remercier Intermarché, son partenaire de longue date, Stéphane Ostrowski, le directeur marketing, fait le point sur le partenariat.

Comment vous est venue l'idée de lancer cette campagne de publicité pour Intermarché ?

On réfléchissait à comment valoriser l'enseigne Intermarché pour son accompagnement depuis sept ans. Dans toute l'histoire du club, c'est le partenaire qui s'est engagé le plus longtemps comme premier sponsor après le Crédit Agricole qui est resté onze ans. Du coup, on voulait les remercier.

La campagne est originale. Comment est née l'idée de mettre les joueurs en scène ?

On s'est rapproché d'une boîte de communication qui est aussi partenaire du club (Emakina) et on a organisé des réunions. On voulait impliquer les joueurs qui sont l'image du club et ils ont vraiment bien joué le jeu.

Quels ont été les premiers retours ?

L'affiche de Fréjus Zerbo a été vue près de 30.000 fois sur Facebook. Intermarché a aussi eu des retours positifs d'Intermarché France. Pour l'instant, c'est très positif.

Le club semble de plus en plus présent sur les réseaux sociaux…

C'est une vraie volonté. Julie Desvilles, la responsable communication du club, met beaucoup de choses sur internet. C'est la mouvance actuelle. On est le club de basket français le plus suivi sur Twitter et Facebook et c'est quelque chose qu'on veut cultiver.

Les tarifs ont augmenté pour les partenaires en début de saison. Ont-ils exprimé de la frustration par rapport aux résultats du club ?

Déjà, si on a remporté le dixième titre de champion, le titre de ProB et le Match des champions, c'est grâce à tous ceux qui nous ont accompagnés : les partenaires institutionnels, les supporters et les partenaires privés. Après, les retours par rapport aux résultats sont assez divers. Mais globalement, il existe une certaine tolérance parce qu'on a retrouvé l'Europe par le biais de la compétition la plus prestigieuse. Si on revient en Euroligue la saison prochaine et qu'on reste à deux victoires, là, il y aura une véritable déception.

À quel degré les résultats sportifs influent-ils sur le marketing d'un club ?

L'aspect marketing est forcément impacté par les résultats sportifs parce que les tarifs varient selon les compétitions auxquelles le club participe. C'est à nous de réduire cet impact au maximum en fidélisant nos partenaires. S'identifier à un club, c'est l'accompagner dans le cycle de la réussite sportive. Après, on a la chance d'avoir des partenaires qui ont une passion viscérale pour le club.

Le directeur marketing redoute-t-il cette fin de saison ?

Idéalement, il faudrait qu'on retrouve l'Euroligue la saison prochaine. Ça nous permettrait de maintenir nos tarifs même si rien n'a été décidé. Il ne faudrait surtout pas qu'on ne parvienne pas à se qualifier pour une Coupe d'Europe. Ce serait problématique. Ce serait un vrai coup d'arrêt dans l'évolution du club. Les gens ne comprendraient pas. La fin de saison est très importante pour le marketing.

Avec le retard de la construction du nouveau stade, le club ne devrait pas bénéficier d'un nouvel espace réceptif la saison prochaine. À quel point est-ce problématique ?

Déjà, on ne sait même pas si on sera dans l'espace réceptif du nouveau stade quand il sera terminé parce qu'on ne sait pas s'il sera complètement adapté à nos besoins. Mais on ne pourra pas rester éternellement sous ce chapiteau.

Vous vous donnez combien de temps avant de le quitter ?

On voudrait vite pouvoir intégrer des lieux mieux adaptés et plus grands. Même si on a bien aménagé le chapiteau, aujourd'hui, on y est trop à l'étroit. C'est quelque chose qui nous limite sur le plan économique. On n'a pas un nombre de tables suffisant par rapport au nombre de loges dans Beaublanc pour les réceptifs d'après-match. On peut encore rester une année mais si on veut développer le club… Aujourd'hui, 50 % de nos ressources partenariales sont amenées par les prestations d'hospitalité…

Si vous n'intégrez pas le grand stade, quelles sont vos autres possibilités ?

Ça reste la priorité mais si ce n'est pas possible pour diverses raisons, il faudrait voir dans quelle mesure on pourrait construire un espace en dur avec une superficie supérieure au chapiteau et tout le confort dont on a besoin. On s'est réuni à plusieurs reprises sur ce point avec la mairie. Les collectivités sont à notre écoute. Le CSP fortifie le potentiel de la ville et crée un esprit d'unité comme on a pu le voir l'an dernier avec le titre.

 

Source : LePopulaire.fr

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