Les réactions après Paris-Cholet (14-12-15)
Le coach de Cholet Jérôme Navier et son meneur Jonathan Rousselle, ainsi que le coach de Paris Antoine Rigaudeau et son intérieur Giovan Oniangue reviennent sur la rencontre du 14 décembre 2015 opposant CB au PL.
Jérôme Navier : « Pour moi, il n’y a pas de bonnes choses parce qu’on n’apprend pas de nos erreurs. Si on respecte le jeu et le travail de tout le monde, je pense, avec toute modestie, qu'on devait venir gagner à Paris. On perd des ballons qui, bizarrement, comme la semaine dernière, donnent des paniers faciles. En fin de match, il y a des joueurs qui font des mauvais choix offensifs. Mais on doit tous se prendre en main, parce que, offensivement, on est parti dans du hourrah-basket, et on n’est pas là pour ça. La confiance est très basse, il nous faut le déclic d’une victoire pour libérer les têtes. »
Jonathan Rousselle : « Malheureusement, c’est un scénario qui se répète. Je pense très clairement que ça se joue au mental et pas sur les qualités de basketteur, même s’il faut rendre à Paris ce qui leur est dû. Ce soir, le match on pouvait le prendre. Je pense encore une fois que dans la tête, on est loin d’être prêt à faire les efforts et à avoir la rigueur nécessaire pour gagner un match dans notre situation. On joue avec la peur au ventre et en plus on fait des erreurs qu’on ne peut pas se permettre. Je ne sais pas combien de contre-attaques on n’a pas concrétisé, combien de lancers on a raté… Ce sont des basiques. Après, qu’on perde parce que l’autre équipe a mis un trois points qui nous fait mal, mais là, c’est de notre ressort ».
Antoine Rigaudeau : « Beaucoup de matches se jouent au mental. C’est vrai que l’équipe a été présente mentalement, quand il fallait, sur la fin de match, même s’il y a eu des erreurs de faites. Le résultat nous est très favorable, on est allé le chercher. On est dans une phase difficile. On n’arrive pas, à l’intérieur d’un match, à avoir cette intensité, cette continuité. On était sur une série de défaites, c’était très donc très important sur le plan comptable. J’ai évidemment de la tension, positive. De la pression ? Il y a beaucoup de choses qui se passent cette année, il va encore s’en passer. C’est plutôt intéressant à vivre. On sait qu’on est responsable d’un club, vis-à-vis des dirigeants, des actionnaires, des supporters. Et on veut faire en sorte que ce club avance. »
Giovan Oniangue : « Bien sûr qu’il y avait un peu de tension. On savait que le match serait difficile et capital. On a gagné mais ça n’a pas été simple ; je pense qu’on a fait la différence au mental, avec un peu plus d’envie que Cholet. On s’est encouragé, on s’est dit qu’il fallait qu’on prouve, qu’on montre qu’à l’entraînement on travaille bien. C’est une victoire mentale, ça nous permet de rentrer dans le positif. C’est bien avant d’aller à Strasbourg. Pour mon match, je m’en remets à Dieu, c’est lui qui me garde dans cette attitude, ce comportement. C’est lui qui guide ce que je produis. »