01.11.1998

Venant du Bénin en Afrique où il est né à Cotonou, d'un père français et d'une mère béninoise, Éric Micoud, arrive en France à l'âge de 4 ans. Il suivit ses études jusqu'en seconde avant de décider de partir à l'âge de 17 ans vers les Etats-Unis.

 Là, il commence à Ste Jones, un collège de Washington où il passe 2 ans, en poursuivant ses études de sociologie.

Après cette expérience américaine, il a préféré revenir en France, à Besançon en Pro B, avant de devenir à25 ans le meneur titulaire de Cholet, et de jouer sa première coupe d'Europe.

Question à Éric Micoud :

Pourquoi as-tu choisi de partir aux Etats-Unis à une période où cette filière n'était pas encore «à la mode » ?

Mon meilleur ami était aux Etats-Unis en Floride. Ce fut ma première raison de partir. Aussi, je ne voulais pas suivre le parcours français habituel (espoirs). Les Etats-Unis était une bonne occasion pour moi, j'étais le premier français à intégrer une « grosse fac ».

Pourquoi es-tu venu à Cholet alors que tu étais en contact avec des clubs comme Paris ?

Pour moi le but était d'intégrer une équipe qui avait une histoire, qui était au plus haut niveau. Cholet a montré une réelle envie de m'avoir et cette équipe allait jouer la coupe Saporta qui était plus intéressante  que la coupe Korac que dispute Paris.

Qu'est-ce que cela t'apporte d'avoir 3 joueurs expérimentés à tes côtés, tels que Fortier, Miller et Villalobos ?

Paul, Quiqué et Cédric apportent leur expérience et leur vécu en permanence. Pour moi c'est l'important car je suis comme un rookie dans une équipe européenne. Malgré 4 saisons en Pro je n'avais jamais disputé de coupe d'Europe.

Penses-tu toujours à une sélection en Equipe de France ?

Oui forcément, de toute façon c'est le but de tous les joueurs. Maintenant, les résultats de l'équipe sont pour l'instant, ce qu'il y a de plus importants.

Comment se passe ta vie à Cholet ?

En dehors du Basket, je vais au cinéma, je loue beaucoup de cassette vidéo. Je veille à me reposer régulièrement, car la saison est longue et nous avons deux matchs par semaine. Sinon je me plais bien à Cholet, c'est une petite ville agréable. Pour le moment je vis seul, car ma copine Audrey poursuit actuellement ses études dans une école supérieure de commerce à Lyon.

PERSPECTIVE :

Quels sont tes craintes et tes espoirs pour toi et pour l'équipe cette saison ?

Les espoirs pour l'équipe sont d'aller le plus haut possible (un titre). Je serais déçu que l'équipe finisse après la 5ème ou 6ème place. Pour moi j'espère toujours progresser et gagner à nouveaux un titre, et bien sûr de ne pas avoir de blessure pour pouvoir continuer à aider l'équipe.

Autres actualités

Jeep® ÉLITE
01.11.1998

Interview Michel LÉGER : "J’avais décidé d’arrêter au bout de 20 ans"

Quelles sont vos activités actuelles ? Je détiens ma propre société, la SIMA (société immobilière d'aménagement). Cela consiste notamment à faire des lotissements, à acheter des terrains. Je...
En savoir plus
Jeep® ÉLITE
01.11.1998

Portrait Paul FORTIER

Né à San Francisco aux Etats Unis le 27 janvier 1964, Paul FORTIER a comme la plupart des jeunes américains débuté le basket dans la rue avant d'entrer au collège de Saint Ignatius à San Francisco...
En savoir plus
Jeep® ÉLITE
31.10.1998

ASVEL / Cholet Basket : 67-74

Victoire de Cholet Basket 67-74. Retrouvez les statistiques de la rencontre en cliquant ici Retrouvez la revue de presse en cliquant ici En photo : Fabien Dubos face à Jim Bilba
En savoir plus