Cette saison, Cholet Basket publiera tout au long de l'année des interviews décalées des joueurs pour vous apprendre à mieux les connaitre. Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir Marcus Goree.

Le meilleur joueur avec qui tu aies joué ?

J’ai joué avec tellement de bons joueurs dans ma carrière. Quand j’étais à Francfort, j’ai joué avec de très bons joueurs, tout comme au Maccabi, au Benetton, au CSKA. J’ai joué dans beaucoup d’endroits avec de nombreux joueurs. Je ne peux pas en ressortir un en particulier.

Quel est le meilleur souvenir de ta carrière ?

Professionnellement, je dois dire le CSKA. Mais personnellement, c’était ma deuxième et troisième année où j’ai joué en Allemagne à Francfort, puis au Maccabi Tel Aviv. J’ai passé de très bons moments là-bas. C’était ma première expérience européenne dans de grosses équipes où j’ai joué l’Euroleague. J’en ai de très bons souvenirs.

Ton joueur préféré lorsque tu étais jeune ?

Quand j’étais jeune, je nétais pas vraiment un fan de basket. Je pratiquais un peu tous les sports, puis, vers 15 ans, j’ai commencé à regarder du basket. Et à cette époque, je suivais Shawn Kemp, Penny Hardaway et Shaquille O’neal.

Lors de son interview, Rudy Jomby a souhaité te poser une question : “Combien d’année penses-tu encore pouvoir jouer ?”

Je dirais que je continuerai à jouer tant que je pourrais dunker (rire). Si je peux dunker sur les gens, je peux jouer.

Tu as joué à travers le monde, quel est le meilleur endroit que tu aies connu ?

Il y a l’Allemagne, le pays est très sympa. Jouer au Maccabi Tel Aviv était également une bonne expérience. Quand je parle du meilleur endroit, je parle du basket et de la vie en générale. J’essaye de regarder l’ensemble. Pour moi, d’après mon expérience, les pays qui me correspondent le mieux sont l’Allemagne et Israël, du fait de la diversité des cultures. Les gens y sont très chaleureux et sociables.

Que feras-tu après ta carrière ?

J’ai envie de faire du social. Pour les enfants notamment, et pour les gens qui m’ont aidé. Il y a des enfants qui ont des rêves mais qui ne savent peut être pas comment y arriver, ils ont besoin d’aide pour se concentrer sur ces objectifs. J’aimerai coacher également les jeunes.

Qu'as-tu sur ton iPod ?

Je suis vieux maintenant, alors c’est surtout du R’n’B et de la vieille Soul. Je ne suis plus dans le rap « hardcore » désormais. Je n’en ai plus besoin dans ma vie, ce n’est pas ce sur quoi je suis concentré. Je suis concentré sur mes enfants et profitez de la vie.

Le dernier concert auquel tu as assisté ?

Sade. 

As-tu une devise ?

Vivre. Vivre la vie. C'est parfois dur, difficile, joyeux, et triste. Mais il y a toujours un autre jour. Il y a toujours quelque chose d’autre en chemin. Il faut vivre pour le présent. C’est ma devise. Il y a des moments tristes dans la vie, des cœurs brisés, mais il y aura toujours de meilleurs moments, de meilleures situations. La vie est fun.

Si tu étais un animal ?

Je dirai la panthère noire. La panthère fait partie des gros félins les plus forts et les plus sauvages. Mais, bien que ce ne soit pas l’animal le plus puissant, la panthère est là, elle est respectée, on la connait. C’est ce que je ressens. Je ne suis pas le plus fort ou le plus grand des gars, mais vous savez que je suis là, et vous devez avoir du respect.

Un film ?

Speed, les Matrix, et j’aime Star Trek aussi.

Dans son interview, AJ a dit que tu pourrais être acteur. Dans quel type de film te verrais-tu jouer ?

Dans des comédies, ou des films d’actions. Mais plus dans des comédies. Parfois, j’aime juste pendre du bon temps et ne pas me prendre au sérieux.

Un livre ?

La bible. C’est bien de connaitre la bible. Je ne suis pas particulièrement religieux, mais c’est important de savoir de quoi ça parle.

Le 21 décembre approche. Quel sera ton dernier repas ?

Probablement un buffet de fruit de mer.

Quelqu’un qui t’inspires ?

Mes coaches. Quand j’étais jeune, mes coaches m’ont enseigné beaucoup. Ils m’ont appris qu’il y avait autre chose que la rue et se battre. J’ai décidé de leur faire confiance et ils m’ont fait confiance. Je me suis senti honoré, et j’ai fait tout mon possible pour ne pas les décevoir. Ils étaient là pour moi, je voulais répondre présent et leur montrer que je pouvais réussir et qu’ils avaient raison de croire en moi.

Un conseil aux enfants qui rêvent d’être professionnels ?

Ne jouez pas pour être Pro, jouez juste pour ce sport. Je n’ai jamais joué pour devenir Pro. J’ai joué parce que j’adorais jouer au basket. Et le basket m’a amené dans différents endroits. Je n’ai jamais décidé ou voulu aller en Europe pour y jouer au basket. Des coaches m’ont demandé de jouer pour eux. J’ai joué, et j’ai commencé à être recruté par des universités. J’ai donc choisi d’aller en université et ça m’a amené à jouer en Europe dans différents pays. Je me suis contenté de jouer. Je n’ai jamais été jaloux ou envieux de quoique ce soit, j’ai juste joué mon jeu, et ça m’a permis d’intégrer de grandes équipes et de signer de gros contrats.

Tu as joué avec Jean au Havre. Le préfères-tu en tant que coéquipier ou en tant que coach ?

Les deux. Dans tous les cas, c’est la même personne. Il n’y a pas de changements. Quand il joue ou quand il coache, il crie (rire). C’est le même dans les deux situations.

Qui pourrait coacher dans l'équipe ?

Travon, Karim, Derrick et moi.

As-tu une question pour une prochaine interview à poser ?

J’aimerai demander à Jim s’il serait prêt à rejouer aujourd’hui s’il le pouvait, s’il était en bonne condition physique.