Depuis le début de saison, le Basket Lattes Montpellier Agglomération (BLMA) a gagné ses huit matches et possède toujours une attaque prolifique, avec 72 points marqués en moyenne. Eurocoupe comme LFB, les Latto-montpelliéraines s'imposent en proposant une efficacité offensive qui ravit certainement l'initiateur de tout ça, l'entraîneur Valéry Demory. Ce dernier s'est confié avant de recevoir, samedi à 20h, son dauphin, Nantes-Rezé.

L'Eurocoupe a débuté la semaine dernière et vous comptez jusqu'à maintenant deux victoires en autant de matches. Devez-vous aller plus loin que les 8es de finale de l'an passé ?

Oui, je pense qu'on peut aller bien plus haut. Après, ça dépend des tirages au sort, ça dépend de si tu as des blessés à ce moment-là, ça dépend de beaucoup de choses. Sur des matches de Coupe aller-retour, il faut que tout aille bien. Mais si tout va bien, on peut aller plus haut, c'est clair. Les deux premiers matches m'ont conforté dans l'optique que j'ai de l'équipe.

Toutes les joueuses du cinq majeur ont marqué 10 points ou plus lors de votre dernier match de championnat, et quatre unités sont venues du banc. C'est surprenant ?

Sur un match, on ne peut pas trop se fier... Mercredi par exemple, Edwige Lawson-Wade a mis 30 points (32 en réalité, ndlr), contre Villeneuve, c'était Fatimatou Sacko (23 points, ndlr). Ca ne veut rien dire sur un match, il faut regarder sur toute une saison. Il y a deux-trois filles qui sont jeunes, et je sais comment une joueuse de 17 ou 18 ans, à ce niveau-là, peut réagir. Elle peut faire un très bon match puis passer au travers des deux suivants. A cet âge-là, on est irrégulier parce qu'on n’a pas d'expérience, c'est indéniable. Pour jouer une finale de championnat de France, comme l'an dernier, il faut une équipe très forte.

Samedi, Nantes-Rezé se dresse sur votre chemin. Une équipe qui a souvent posé des problèmes au BLMA lors de vos dernières confrontations...

Oui, surtout l'année dernière, où on n’avait pas de réussite face à cette équipe. Maintenant, est-ce que cela se répétera, je n'en sais rien. Mais je ne suis pas plus inquiet pour autant. Si on commence à faire attention à tout, on va se flinguer. Elles sont deuxièmes pour l'instant, nous, premiers, avec un match d'avance sur elles. Si on veut les écarter, il faut les battre, c'est tout.

Après six journées, le constat est-il que vous serez votre principal adversaire dans la quête du championnat ?

Non, je pense qu'on va avoir des adversaires sur notre route. S'il n'y avait que nous dans le championnat, je serais content, mais là, c'est loin d'être le cas. Il n'y a pas d'équipes qui sont encore en rodage, mais il y en a des fortes dans ce championnat. Déjà, Nantes, qui est une équipe sérieuse. Il y a toujours Bourges, qui est très fort, Lyon qui est très costaud aussi. Le classement de Perpignan (promu et 5e, ndlr) ne me surprend pas par rapport à ce que j'ai vu sur le terrain. Les bonnes équipes en championnat de France, ce n'est pas ce qui manque.

(Source : Sportmag.fr)