Véritable légende du basket français et européen, l’ancien international Antoine Rigaudeau a récemment pris les commandes du coaching du Paris-Levallois aux côtés de son ancien coéquipier Frédéric Fauthoux. Par ailleurs, il va devenir la première personnalité française en tant que joueur à intégrer le Hall Of Fame de la FIBA. Nous sommes allés à sa rencontre pour lui poser trois questions.

Vous avez goûté à tous les championnats majeurs durant votre carrière. Quel est votre meilleur souvenir et plus gros regret ?

Le plus gros regret, c’est la demi-finale du championnat d’Europe face à la Grèce avec l’équipe de France en 2005. Je pense que l’on avait une possibilité d’être champions d’Europe sur cette phase finale. Après, il y a eu de grandes années où j’ai eu beaucoup de résultats sur le plan sportif et émotionnel en Italie, à Bologne. La NBA, même si ça ne s’est pas bien passé sur le plan sportif, ça reste un très bon souvenir, parce qu’en étant plongé dedans, on se rend compte exactement de ce que c’est et on a un avis beaucoup plus éclairé.

Pensez-vous avoir ouvert la voie aux internationaux français en Espagne et notamment à Valence où vous y avez terminé votre carrière ? Florent Piétrus, Nando De Colo, Joffrey Lauvergne et maintenant Antoine Diot, soit un tiers de l’équipe de France actuelle, y ont évolué…

Je pense que ce sont eux surtout, de part leur jeu et leur mérite, qui sont allés trouver des contrats à l’étranger et en Espagne à Valence. Je suis l’un des premiers joueurs français à être parti à l’étranger dans les années 96/97 en Italie. J’ai effectué toute ma carrière à l’étranger, profitant de l’arrêt Bosman pour pouvoir aller jouer en Italie. C’est l’une des grandes forces du basket français aujourd’hui : Avoir la capacité d’exporter pas mal de ses joueurs à l’étranger, que cela soit en Europe ou aux Etats-Unis.

Vous êtes désormais coach du Paris-Levallois. En tant qu’ancien joueur, disposez-vous également d’un rôle de formateur auprès des joueurs français de votre effectif, dont le plus âgé n’excède pas les 24 ans ?

On a envie d’aider tous les joueurs à progresser, et en particulier les jeunes évidemment pour qu’ils puissent nous aider rapidement sur le terrain. Mais on s’investit auprès de tout le monde pour que chacun soit le plus performant possible pour lui, l’équipe et le club.

(Source : Basket-Ball World)