ITW Mickaël Gelabale : "Je sais m'adapter"

30.07.2015

Actuellement en préparation avec les Bleus pour l’Eurobasket organisé en France en septembre (du 4 au 20), l'ancien choletais Mickaël Gelabale, se confie sur l’équipe de France.

Voilà dix ans, en 2005, vous faisiez vos débuts en équipe de France. Vous faîtes un peu partie des meubles aujourd’hui…

Je fais partie des cadres, oui. J’étais déjà là lors de la première médaille de la France dans un groupe championnat (hormis l’argent olympique de 1948 et 2000, NDLR), à l’Euro en Serbie (3e), au même titre que Tony (Parker), Boris (Diaw) ou Mickaël (Piétrus).

C’est la première fois que les Bleus se retrouvent dans la situation de défendre un titre, en France de surcroît. C’est très excitant mais ne craignez-vous pas quelque part cette inexpérience ?

La pression va être importante. Mais l’équipe de France a vécu pas mal de choses depuis maintenant dix ans. On a acquis beaucoup d’expérience justement et on a pu affronter plusieurs fois les équipes organisatrices que l’on a souvent battues : La Serbie chez elle en 2005, la Lituanie en 2011, la Slovénie en 2013 et l’Espagne en 2014. On a beaucoup appris de ces confrontations face aux pays hôtes.

Dans quelles dispositions êtes-vous aujourd’hui, au terme d’une saison qui s’est achevée sur un second titre de champion de France (avec Limoges) pour vous ?

Je suis en pleine forme. Je sors d’une saison un peu compliquée (à Strasbourg puis à Limoges, NDLR)*. Il y a des saisons comme ça. Je n’ai pas toujours été au mieux. D’habitude, j’enchaîne direct après l’équipe de France mais cette fois j’ai eu deux mois de repos et ça ne m’a pas réussi. Mais au final, elle est quand même positive avec ce titre. C’est pour gagner des trophées qu’on se lève le matin.

Vous avez connu beaucoup de clubs ces dernières années. Ça vous a permis de grandir ou bien c’était vraiment subi ?

Les deux en fait. Je sais m’adapter. Depuis quelques années, chaque été quand je retrouve l’équipe de France, je suis sans club. Et avec la préparation, je n’ai pas vraiment le temps de m’en préoccuper.
Mais cette fois, vous avez l’occasion de poser vos valises au Mans pendant deux ans. Vous aviez besoin de ça ?
Oui, la dernière fois que j’ai signé deux ans dans un club, c’était à Seattle (2006-2008). Donc ça remonte un peu. J’ai envie de construire avec Le Mans. Le club m’offre cette opportunité et je vais essayer de répondre du mieux possible aux attentes que les dirigeants placent en moi.

Le fait de retrouver Erman Kunter, votre ancien coach à Cholet, y est pour beaucoup dans votre décision, forcément ?

Oui, je l’ai connu lors de ma dernière saison à CB, avant de partir à Madrid. Il m’a permis d’avoir du temps de jeu pour me montrer et j’ai beaucoup de respect pour lui. Et puis avec lui, on a gagné ce titre de champion de France quand je suis revenu à Cholet en 2010. J’ai de super souvenirs de cette saison car c’est sans doute la meilleure équipe dans laquelle j’ai joué en France. L’ambiance dans le groupe, avec le staff, était vraiment exceptionnelle.

Vous n’avez donc pas hésité ?

Non. Il me propose de devenir un leader de l’équipe et il veut m’offrir du temps de jeu, ce que je n’avais pas forcément à Strasbourg et à Limoges où quand je suis arrivé l’équipe tournait déjà bien. Je dois retrouver un rôle comme je l’ai connu à l’Asvel (2010-2011) mais là j’étais même capitaine, ce qui n’est pas vraiment dans la nature. Même si la saison s’était très bien passée finalement.

Au MSB, vous êtes appelé à remplacer Charles Kahudi avec qui vous êtes en ce moment en stage avec les Bleus. Vous avez échangé sur le sujet tous les deux ?

Non, pas depuis que j’ai signé. On avait discuté de sa situation et de ses envies la saison dernière. On se connaît bien puisqu’on s’est connu à Cholet à nos débuts. On peut jouer ensemble sur le terrain mais je savais que Le Mans ne me prendrait que s’il partait.

Si l’équipe de France va au bout à l’Euro, vous ne rejoindrez vos nouveaux coéquipiers manceaux que quelques jours avant le début de la saison (début octobre). C’est toujours embêtant, non ?

Non, le mieux serait d’arriver le plus tôt possible. Mais ça fait cinq ans que je commence la saison comme ça. Ce sera soit la forme dans la foulée de l’Euro, soir la fatigue. Mais j’aurai forcément un coup de mou pendant la saison.

(Source : Le Maine Libre)

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