ITW Steed Tchicamboud (Limoges) : « J'ai connu le basket caviar... »

11.12.2014

Après la victoire de Limoges sur Chalon mardi soir (78-63), le meneur de Limoges Steed Tchicamboud, qui a quitté Chalon il y a deux semaines dans un contexte houleux et en conflit ouvert avec l'entraîneur Jean-Denys Choulet, n'a pas épargné son ancien coach en conférence de presse.

Vous avez été titularisé pour la première fois de votre saison face à votre ancienne équipe. Un hasard ?

Je ne l’ai pas demandé en tout cas. Je l’ai su juste avant le match. J’avais à cœur de bien faire pour mon coach. Après, Chalon, c’est derrière moi. La victoire n’a pas été facile, mais elle était l’objectif principal ce soir. Je suis encore fâché avec mon shoot, mais je me sens de mieux en mieux. Les sensations reviennent, je suis encore un peu en "observation", mais ça ira avant la fin de ma pige (le 31 décembre, ndlr).

La victoire ne s’est dessinée qu’en toute fin de match, après 35 minutes serrées. Avez-vous tremblé ?

Jamais. Je savais qu’on y arriverait, qu’ils craqueraient sur la fin, en face, car l’équipe a des blessés, de bonnes individualités, mais pas de collectif abouti. J’ai joué un an pour Jean-Denys, et je connais ses équipes. Elles ont du mal sur la fin des matches. C’est aussi pour ça qu’il valait mieux que je parte. À ce stade de ma carrière, moi, je suis là pour jouer des titres, pas essayer d’accrocher les play-offs. Ce succès en poche, on peut se pencher sereinement sur le match capital de vendredi contre Berlin en Euroleague.

On sait qu’à Chalon, vous étiez en conflit ouvert avec Jean-Denys Choulet… Vous n’exagérez pas un peu ?

(il hausse les épaules) Je n’ai pas de problème avec lui. Ce matin, je l’ai salué. Après notre défaite à Zagreb (83-102) en Euroleague, on m’a raconté ses tweets (Choulet a notamment écrit sur le réseau social : «Leçon de croate»). Mais cela ne m’étonne pas, cela fait partie du personnage. Il peut dire ce qu’il veut, c’est un réseau social, public. C’est ouvert. Qu’est-ce que tu veux faire ? À Chalon, nous avions évolué ensemble pour sauver l’équipe, qui était en grande difficulté, et nous l’avons fait. Maintenant, c’est une autre histoire. Vous savez, chez les coaches, j’ai connu Gregor Beugnot, Vincent Collet en Équipe de France. Ce basket, c’était du caviar. Avec Jean-Denys, c’était bien… jusqu’au moment où les équipes s’adaptaient à notre jeu. Et là, je ne voyais plus où on voulait aller. Mais je leur souhaite le meilleur. J’espère que leur saison se passera bien.

(Source : L'Équipe.fr)

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