Portrait d'un bénévole : Georges Perdriau

01.04.1999

Débit, crédit, passif, actif, brasser les chiffres, il connait depuis toujours, et pour Cholet Basket en particulier. Georges Perdriau est né le 15 novembre 1927 et affiche donc 71 printemps cette année. Après une carrière de responsable financier aux « Batignolles » (Ernault Somua), il a été récupéré par le milieu... associatif choletais et pour le plus grand bien de Cholet Basket à partir de 1983.

A 57 ans, sans occupation professionnelle, son fils Florent alors arbitre, entraîneur, joueur de Cholet Basket le présente aux bénévole de l'époque et commence sa nouvelle carrière en vendant des billets. Mais, très rapidement, ses compétences professionnelles, sa disponibilité le conduisent vers d'autres tâches telles la trésorerie du club où il rejoint Guy Baruzié.

Bénévole à plein temps : c'est une bonne définition de notre homme qui a toujours du mal à s'adapter aux 39 heures et il ne faut pas luis parler d'une quelconque réduction d'horaire.

A l'heure de la séparation du sport professionnel et du sport amateur, lui ne se pose pas la question : il continue d'œuvrer dans les deux structures et il reste trésorier de Cholet Basket amateur jusqu'en 1998. Rassurez-vous, il est toujours présent dans les bureaux pour s'occuper de la SAOS et ... rendre service à l'association : quand on aime, on ne compte pas.

Cet homme au premier abord froid, au caractère bien trempé, est aussi un être très attachant qui sait manier l'humour et a quelques facettes de sa personnalité plus ou moins méconnues. Ainsi, il est président d'une association au nom très évocateur : « Les Crevettes Enragés »... Vaste programme culturel, touristique, culinaire. Cette année : direction la verte Irlande. Il débarque pour déguster quelques alcools forts... C'est un homme qui a l'habitude de voyager mais dont la condition physique laisse parfois à désirer. Ainsi, il a eu l'occasion d'accompagner Cholet Basket lors de déplacements en Coupe d'Europe et certains se rappellent encore le voyage à Moscou pour jouer le Dynamo où, différentiel de résistance oblige avec le président de l'époque, Monsieur Georges a été trouvé endormi dans une baignoire sans eau.

Pour l'an 2000, pourquoi pas le cap de l'Ecosse et vous pourrez le reconnaître à la salle de la Meilleraie grâce à son kilt... La seule femme de la rédaction l'attend avec impatience...

Retrouvez son portrait :

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