Taulier du BCM Gravelines durant six saisons (2008 à 2014), Cyril Akpomedah, le capitaine de la Roca Team, retrouvera vendredi (20h30) la grosse ambiance du Sportica avec l'ASM, pour le choc de la 8ème journée : Gravelines et l'ASM, 2èmes ex-aequo, présentent un bilan identique. A 36 ans, celui qui a participé à quatre All-Star Game a vu son temps de jeu diminuer (8 min), mais la marque de fabrique Akpomedah demeure : un vrai combattant à l'intérieur, toujours capable de griffer à 3 points.

Cyril, retrouver le parquet de Gravelines ne doit pas te laisser indifférent ?

C'est un sentiment spécial, bien sûr. Je ne sais pas comment je vais être accueilli par le public, c'est toujours une surprise, en tout cas, de mon côté, j'ai passé six belles années à Gravelines. Les meilleurs souvenirs ? On a gagné une semaine des As (2011), une Leaders Cup à Disneyland (en 2013), on est allé au final four de l'Eurochallenge (2013), on a terminé une année premier de la phase régulière avec un bilan de 27-3 (2011-12), même si on n'a pas réussi à confirmer en play-off. On a aidé à faire évoluer les choses même si tout n'a pas été parfait. A mon arrivée, le club venait de passer à un match de la relégation. C’est beaucoup de positif. Je retiens les six ans avec le public, le coach, Christian Monschau, le staff, les quatre saisons avec JK Edwards, Juby Johnson...

Certains de tes anciens coéquipiers sont toujours là...

Oui, il y a Andrew Albicy, Steven Gray, Pape Sy, de sacrés joueurs... On s'attend à un match difficile, forcément. Il faudra résister à l'intensité, d'entrée, pour toujours rester au contact et espérer réussir un gros coup. A Strasbourg, on avait été distancé rapidement et cela nous avait empêchés d'être vraiment dans la partie. On sait ce qu'il nous reste à faire. On y croit, on s'est préparés.

Comment expliques-tu le beau début de saison de la Roca Team ?

Le premier facteur, c'est la qualité humaine des joueurs qui composent l'effectif. On a beaucoup de solutions pour les rotations, parfois le temps de jeu est limité, mais tout le monde s'entraide, c'est la base de tout pour gagner. Ensuite, on s'applique à bien défendre, ce qui est essentiel. On arrive à produire du jeu rapide, avec la touche du coach, qui est de savoir lire le jeu, de prendre les bonnes décisions. On est encore une nouvelle équipe mais on travaille au quotidien pour s'améliorer et les résultats sont déjà encourageants. 5 v, 2 d, on aurait signé pour ce bilan avant le départ. Il y a aussi une bonne émulation au club, avec un président passionné qui vit tous les matches de très près.

La course pour la Leaders Cup est-elle dans les têtes ?

Bien sûr, pour un promu, ce serait très fort. On va tout faire pour y arriver même si l'on sait que la lutte sera difficile et très serrée, comme c'est le cas chaque année. Une grosse victoire à l'extérieur nous aiderait sur cette voie.

(Source : AS Monaco)