Jean-Manuel Sousa et le SQBB disputent leur premier match officiel vendredi soir (20 heures) à Quimper. Toujours dans l’attente de son pivot titulaire, l’entraîneur prend son mal en patience. Depuis le mois de juin, Jean-Manuel Sousa, 50 ans, dirige la manœuvre au SQBB. L’ancien coach du Havre et de Cholet en ProA, qui avait observé la saison dernière une année sabbatique, ne tire pas de plan sur la comète au moment de ses débuts en compétition avec le club axonais, ce vendredi soir à Quimper en Coupe de France.

Considérez-vous le 32ème de Coupe de France de ce soir comme la rentrée officielle du SQBB, ou comme une rencontre de préparation qui s’ajoute aux autres ?

Ce n’est ni la rentrée - car pour moi elle a eu lieu le 17 août dernier avec la reprise de l’entraînement - ni un match de préparation puisque nous sommes en plein dedans. C'est une rencontre qu’il faut jouer pour gagner.

Saint-Quentin est-il en danger à Quimper, club qui a été repêché en Nationale 1 ?

Oui car mardi soir, une équipe de N1 (Bordeaux) s’est imposée aux dépens d’un adversaire de ProA (Cholet). C’est un avertissement qu’il faut prendre très au sérieux.

Vous allez enchaîner, dans trois semaines à partir du 25 septembre, par la Leaders Cup. Quel intérêt accordez-vous à cette compétition ?

L’intérêt c’est de la gagner ! Comme en Coupe de France, on ne se souvient que du vainqueur. Ce sont des matches officiels qui nous permettent d’entrer dans la saison. Pour l’instant nous ne sommes pas encore au complet. Notre pivot n’est pas encore arrivé.

Êtes-vous satisfait du rendement de l’équipe pour le moment ?

Oui et non. Oui parce qu’on travaille bien, que l’ambiance est bonne. Non, parce qu’il reste encore beaucoup de choses à voir. La semaine dernière, on a été contraint de subir un coup d’arrêt d’une semaine consécutif aux blessures. Tant que l’équipe ne sera pas au complet, on aura du mal à avancer.

Ce retard pris vous cause-t-il du souci ?

Le principal facteur déstabilisant est que l’on a construit une équipe autour d’un pivot américain qui n’est pas encore là. Il est donc difficile de travailler des combinaisons tant qu’il ne sera pas opérationnel. On s’adapte. Vivement qu’il arrive.

Qu’est-ce qui vous a décidé à venir entraîner Saint-Quentin ?

Pourquoi pas ? Le SQBB avait déjà évolué en ProA et le club nourrit l’ambition d’y retourner, et moi avec lui. Si on atteint cet objectif commun ce sera très bien !

Quels sont les principaux points sur lesquels s’attarde un entraîneur qui découvre un nouveau club ?

On prend tout en compte ! Son histoire, ses structures, son public, les dirigeants qui y travaillent. Maintenant ce n’est pas parce que le club ambitionne de monter qu’il va y parvenir. On va seulement tout faire pour réussir.

Vous êtes-vous fixé des objectifs ?

Pas d’objectif ! Je travaille match par match. Je suis actuellement concentré sur le match de Quimper. Suivra ensuite celui, en amical, contre Charleville. Je ne raisonne pas plus loin. Les objectifs globaux n’ont de valeur que s'ils sont atteints. Le jugement se fait en fin de saison.

Mardi soir, deux pigistes ont joué avec vous à Boulogne (victoire 75-58) en amical. Quel avenir leur réservez-vous ?

L’effectif sera au complet quand Dinma Odiakosa sera là. Roger Zaki et Stéphane Manga, qui ont participé au match de Boulogne, s’entraînent avec nous. Ils sont actuellement à la recherche d’un club. On avait des blessés. On les aide, ils nous aident, le deal ne va pas plus loin.

Comment et avec qui s’est effectué votre recrutement ?

Le club nous alloue une certaine enveloppe pour recruter. Je choisis les joueurs avec Thomas (Giorguitti), on définit les grandes lignes. Alexis Rambur (conseiller sportif) et Philippe Jarosz (directeur financier), pour le côté administratif, entérinent ou non nos choix. Et quand les joueurs arrivent à Saint-Quentin, ils sont pris en charge par Sébastien Lambert. C’est un travail d’équipe que je trouve efficace.

(Source : Courrier Picard)