01.01.1999

David Gautier : Tu es né aux Bahamas, maintenant tu joues à Cholet. Comment s’est passé ton parcours entre ces deux étapes ?

Cédric Miller : Je suis né le 8 août 1964 à Nassau aux Bahamas. Quand j’ai débuté le sport à l’âge de 13 ans je pratiquais le volley-ball. J’ai obtenu ensuite une bourse pour faire mes études aux Etats-Unis, et jouer à l’université de Hempton. J’y suis resté quatre ans, et en sortant de l’Université je suis parti dans une ligue américaine (USBL) pour jouer pendant un été. Ensuite direction l’Argentine  pour une année, un an au Portugal et aux Pays-Bas, avant finalement atterrir à Berck en Pro B pour deux saisons. J’y ai rencontré Nathalie que j’ai épousé 5 ans plus tard. Je suis passé par plusieurs clubs de Pro B, avant de venir en temps que naturalisé à Cholet. Durant ma première année, je suis devenu papa d’un petit Jules, il a exactement 16 mois.

D.G. A 35 ans tu as connu de nombreux clubs, maintenant tu es naturalisé français. Quel est ta plus grosse motivation ?

C.M. Pour moi la compétition est le plus important ainsi que l’envie de gagner. Je veux toujours prendre du plaisir sur les parquets, surtout celui de travailler en groupe pour atteindre le même objectif.

D.G. Où en est la situation avec Cholet ? Sera-t-il ton dernier club ? Combien de temps penses-tu jouer encore ?

C.M. J’ai encore un contrat avec Cholet, mais je ne sais pas ce qui peux se passer. Surtout, avec la nouvelle loi qui ouvrirait les frontières au monde entier. Tant que ma santé me le permet, je veux jouer et prendre du plaisir.

D.G. Quand tu es arrivé à Cholet, tu as déclaré dans les journaux que tu venais pour gagner le titre de champion de France. Penses-tu que cette année est la bonne ?

C.M. De toute façon je pense tous les ans à devenir champion. Si on ne l’est pas, pour moi, c’est un échec même si la saison a été bonne. De plus, le but de tous les athlètes est de gagner chaque année le championnat.

D.G. Ta vie familiale a-t-elle changé ces 16 derniers mois?

C.M. La vie familiale avec un enfant donne plus de responsabilité, cela donne plus d'importance à la vie. Le bébé nous apporte d'autres plaisirs comme la joie, l'amour.

D.G. Envisages-tu une reconversion ? Penses-tu rester vivre en France ?

C.M. Pour ma reconversion, je ne pense pas devenir entraîneur, mais je voudrais travailler  avec les enfants car j’ai suivi des études sur « l’éducation de la santé » aux Etats-Unis. Enfin je ne sais pas si je resterai vivre en France.

D.G. Tu aimes bien cuisiner ! Peux-tu nous parler de tes spécialités ?

C.M. Oui, en effet j’aime bien la cuisine, notamment préparer du poulet frites, sinon je fais les gambas qui est une spécialité créole, à base de fruits de mer et servie sur du riz. Enfin, je cuisine du riz banaméen qui est composé d’oignons, saucisses, poivrons et tomates.

D.G. Tu es en France depuis 9 ans. Selon toi, comment le basket français a-t-il évolué ?

C.M. Le basket français a vraiment bien évolué, les joueurs français on bien progressé. Il y a 9 ans, quand je suis arrivé en France, les équipes étaient composée de deux américains qui scoraient 30 points chacun, alors que maintenant les équipes sont plus équilibrées

D.G. Quelles sont tes craintes et tes espoirs pour l’équipe et toi pour cette saison ?

C.M. Dans l’équipe j’espère que personne ne se blessera, tout du moins minimum, car pour moi  c’est l’une des clés pour réussir un bon championnat. Mes espoirs sont de tout gagner et garder une bonne santé, car avec on peut tout faire. Sur le plan sportif, je n’ai pas envie d’échouer mais plutôt atteindre mes objectifs.

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