01.01.1999

David Gautier : Fabien, tu vas sur tes 22 ans. Si tu me parlais de ton parcours jusqu’ici ?

Fabien Dubos : Je suis né le 10 Novembre 1977 à Creil dans l’Oise. Ma sœur pratiquait déjà le basket donc j’ai voulu essayer sans grande motivation. Ainsi, à 6 ans je suis rentré dans le club de Montataire (60). Suite au déménagement de mes parents dans le Gers, je change de club pour évoluer à Montaut les Crénaux à coté d’Auch. Source d’une progression importante et découverte du plaisir à jouer. A 14 ans, j’intègre le CERHN de Toulouse (pendant 1 an) et dans le même temps je participe à mon premier stage national. L’année suivante, je pars à l’INSEP qui jouait en N3 puis en N2, tout en évoluant en équipe national cadets et juniors. Puis, j’intègre Lourdes en Pro B et finis la saison à Montpellier en Pro A avant de rejoindre Pau pour 3 saisons. Durant ma première saison à Pau, j’ai été sélectionné en équipe de France A et participé à l’EURO 97. Enfin, j’arrive à Cholet à 21 ans avec de bons souvenirs de mon ancien club, Pau, grâce aux 2 titres de Champion de France.

D.G. Quelles différences trouves-tu entre Cholet et ton ancien club, Pau Orthez ?

F.D. Je ne trouve pas tant de différences entre Pau et Cholet. Bien sûr, il y en a notamment au niveau des installations, du budget du club, mais j’ai apprécié certaines choses à Cholet comme la salle vidéo. De toute façon, chaque club  possède des qualités différentes. En général, Cholet n’a rien à envier à Pau.

D.G. Quelles sont les motivations qui t’ont poussé à partir de Pau ? Pourquoi Cholet ?

F.D. Après deux saisons plutôt satisfaisantes où j’ai bénéficié de temps de jeu après les blessures de certains joueurs. Ma dernière saison a débuté par des problèmes de santé, et j’ai rencontré la concurrence dans l’équipe (4 intérieurs). J’ai donc pris la décision de partir dans un club qui me ferait confiance pour mes qualités et non pas pour être la  « roue de secours » en cas de blessures. J’ai donc choisi d’aller dans un club comme Cholet qui avait une bonne réputation.

 

D.G. Tu as passé une saison avec Antoine Rigaudeau. Que t’as t-il appris, quels enseignements en as-tu tiré ?

F.D. Antoine Rigaudeau était vraiment un exemple pour tous les joueurs de part son sérieux sur le terrain mais aussi en dehors. C’est un grand joueur qui inspire le respect. Il m’a permis d’acquérir plus d’expérience en me conseillant sur mon jeu, ce qui m’a fait progresser. De plus, je lui avait demandé quelques renseignements sur le club avant de signer à Cholet.

D.G. Comment tu as vécu ton intégration à Cholet ?

F.D. Au début, cela n’a pas été évident d’arriver dans une ville où je n’avais aucun repère. Cependant, ça s’est plutôt bien passé du fait que mon amie Carine est venu vivre avec moi. De toute façon, Cholet est une ville agréable, et la bonne ambiance qui règne dans l’équipe a facilité mon intégration.

D.G. Que penses-tu de la prochaine loi qui risque d’ouvrir les frontières au monde entier ? (Chaque équipe pourra engager 10 étrangers, par exemple).

F.D. Tout d’abord je ne sais pas si tout l’entourage du basket (le public, les sponsors, ...) et même les joueurs sont conscients des conséquences de cette loi sur le basket français. Si cette loi devait être appliquée, c’est l’identité du basket français qui en pâtirait, surtout le niveau des jeunes, déjà que les clubs ont du mal à leur faire confiance. Ceux-ci n’arriveraient plus à s’imposer et à avoir du temps de jeu. De plus, les clubs préféreront payer des joueurs étrangers au détriment de la formation. Imagine une équipe avec 5 Américains, 2 Russes, et 2 Brésiliens, le public ne s’identifierait plus aux joueurs locaux et prendront peut-être plus de plaisir à supporter une équipe si cosmopolite.

D.G. Quels sont tes craintes et tes espoirs pour toi et pour l’équipe ?

F.D. J’ai surtout des espoirs, comme finir dans les 3 premiers du championnat, mais le plus important est de faire de bon Play-off en allant le plus loin possible. Quand à moi,  je n’ai pas forcement de craintes mise à par mes blessures, j’essaie de toujours positiver en espérant réussir une bonne saison. 

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