La défaite du Saint-Quentin Basket-Ball à Lille (80-73), vendredi dernier, a mis fin aux espoirs de maintien en Pro B. Mais aussi au contrat du coach Jérôme Naviera>, dont une des clauses stipulait un 1+1 en cas de maintien. Le natif de Cholet, s'il garde en travers de la gorge le scénario cauchemardesque dans le Nord, souhaiterait rebâtir un projet dans l'Aisne.

Jérôme Naviera>, une semaine après, avez-vous digéré la relégation de Saint-Quentin en Nationale 1 ?

Non, elle n'est pas digérée du tout. Il y a beaucoup de déception et de frustration. C'est toujours frustrant d'être tombé dans une année historique, où on ne se maintient pas avec 13 victoires. Soit le même bilan que le SQBB il y a deux ans. On n'était pas l'équipe la plus talentueuse mais on a fait preuve de beaucoup de solidarité et de cœur. On n'est pas loin d'avoir tiré le maximum de l'équipe. Jamais on n'a été dans la zone de relégation.

Votre contrat se termine avec Saint-Quentin. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre avenir ?

Je me retrouve dans cette équipe du SQBB, dans ses principes, ses valeurs. J'ai envie de continuer l'aventure parce que je me plais bien à Saint-Quentin. J'en ai informé les dirigeants, j'ai envie de reprendre les rênes et de faire une meilleure saison en termes de victoires en gardant le même état d'esprit. Je l'affirme haut et fort : je veux rester au SQBB.

Même en Nationale 1 ?

La N1 ou la Pro B, je ne m'arrête pas à ça. La N1, vous savez, c'est la Pro B de la FFBB. Il y a peut-être même plus de pression avec trois descentes pour 17 clubs (ndlr : le Centre Fédéral n'est pas concerné).

Vous regardez quand même ailleurs s'il y a des opportunités…

Avec cette descente, je n'ai plus d'obligation et je suis libre de mon avenir. Mon agent regarde les différentes possibilités qu'il peut y avoir en Pro B ou en N1.

(Source : Courrier Picard)