DES NOUVELLES DE : MAMOUTOU DIARRA ET PARIS BASKET, UNE HISTOIRE À ÉCRIRE

20.08.2019

A 39 ans, Mamoutou Diarra se consacre depuis un an au projet du Paris Basketball sous l'étiquette de directeur des opérations basket du club. Retraité des parquets depuis 2016, l'ancien tricolore (46 sélections) est revenu sur la première année d'existence de ce tout nouveau club aux dent longues.

Pantin. Seine-Saint-Denis. Avant que des millions de téléspectateurs ne braquent leur regard sur la dernière étape du Tour de France, c'est dans son fief, plus tôt dans la journée, que « Le Parrain » nous a donné rendez-vous. Un café restaurant d'une des principales artères de la ville, non loin du périphérique parisien dans lequel Mamoutou Diarra semble avoir ses habitudes. Casquette vissée sur la tête, tee-shirt au couleur du Paris Basketball, c'est autour de deux trois cafés que le natif du XIXe arrondissement nous a accordé de son temps pour revenir sur la première saison du Paris Basketball, en Pro B. À l'image de la Grande Boucle, le club parisien se construit étape par étape.

Car le malheur des uns fait le bonheur des autres. La formule est bien connue. Alors que le Hyères/Toulon Var Basket doit mettre la clé sous la porte, croulant sur les dettes, l'homme d'affaire américain David Kahn rachète les droits sportifs du club varois afin de lui éviter la banqueroute, et souhaite jouer à Paris. L'ex-manager général des Minnesota Timberwolves et des Pacers d'Indiana réussi son pari. Le club est officiellement né le 5 juillet 2018. Parmi les nouveaux visages du PB, Mamoutou Diarra. Ancienne figure du championnat de France, celui qui partageait sa chambre à l'INSEP avec Tony Parker est aujourd'hui directeur des opérations basket du club.

Dans cet entretien, le frère d'Abdoulaye (plus connu sous l'identité d'Oxmo Puccino) et de Daouda, évoque notamment sa satisfaction de (re)voir un club professionnel de basket à Paris, son rôle, la saison sportive conclue par une 11e place, ainsi que le recrutement estival avec les arrivées de Nobel Boungou-Colo et Amara Sy, et l'avenir du club avec l'Arena en ligne de mire.

Il y a tout juste un an, le Paris Basketball voyait le jour en Pro B. Est-ce que vous vous dites à ce moment là : « Ah enfin Paris a de nouveau un club de basket professionnel » ? (le basket parisien étant absent du monde professionnel depuis le désengagement en 2016 de la mairie de Paris dans le Paris-Levallois).

« C'est exactement ce que je me dis ! Au départ, il n'était pas question de Pro B mais de Nationale 1 (via une wild-card, ndlr). Puis très tardivement le sujet de la Pro B est revenu sur la table, tout en sachant que ce n'était que des bruits de couloir, il n'y avait rien de concret. Et en juillet (le 5, ndlr), s'est faite l'officialisation. Tout était réglé avec Hyères/Toulon. On allait donc jouer en Pro B. Mais prêt ou pas, je me disais « enfin ! » car ça manquait depuis des années. Même si effectivement la ville de Paris s'était désengagée du Paris-Levallois en 2016, ce n'était pas vraiment le club de Paris. Les rencontres avaient surtout lieu à Levallois, stoppant l'alternance entre les deux villes. Là, il y avait clairement un boulevard pour créer un nouveau club à Paris. À mes yeux, comme pour ceux de nombreuses personnes, c'était anormal qu'aucun club de basket professionnel à Paris n'existe. Inconcevable ! Ça faisait mal au coeur, vraiment. »

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David Kahn et Anne Hidalgo (maire de Paris) lors de la présentation du projet à l'Hôtel de Ville, le 12 juillet 2018 (photo : Paris Basketball)

À quel moment vous avez entendu parler de ce projet ?

« J'ai commencé à entendre parler du projet quand je jouais au Paris Basket Avenir (NM2) en 2017/18, tout juste promu. À l'époque le club était ambitieux en recrutant Victor Samnick et moi. Il y avait un petit projet en tête avec une montée en NM1 puis pourquoi pas la Pro B ensuite. La prémisse d'un projet à Paris commençait à se faire, et ce pourquoi je suis rentré ici. David Kahn commençait à faire des allers-retours entre la France et les États-Unis. Il était venu assister à 2-3 matchs voire peut-être plus. Moi, je ne l'avais pas encore rencontré. Et puis il y a eu cette histoire avec Hyères/Toulon qui est arrivée à ce moment-là. La presse commençait à en parler. Les négociations avec le HTV ont commencé et c'est ce qui a fait qu'on a directement joué en Pro B. Là c'est le début du projet. Même si tout s'est fait tardivement. Nous en tant que joueur, on ne savait pas ce qu'il se passait. Tous se posaient des questions sur leur avenir. On est vraiment resté dans le flou très longtemps. »

Les premiers contacts avec David Kahn remontent à quand ?

« Les premiers échanges avec David Kahn remontent à mai/juin 2018. Ensuite, il s'est renseigné à mon sujet. Ce qui est normal car il débarque en France sans me connaître même s'il savait que je jouais au PBA. Il a pu voir mon état d'esprit d'ancien joueur professionnel, ce qui devait déjà être intéressant pour lui. La question qu'il devait se poser avant tout concernait mon rôle au sein du club ; qu'est-ce que je vais pouvoir apporter à ce projet ? Car c'était certain que je prenais part au projet du club. Et donc me voici directeur des opérations basket du Paris Basketball depuis un an. »

Et du coup, en quoi consiste cette fonction ?

« Comme au basket, j'ai un rôle de couteau-suisse. Je suis un peu directeur technique, un peu directeur sportif et je m'occupe aussi de la partie extra-sportive. La saison dernière j'étais beaucoup dans le sportif, je vais dire entre 70 et 80 % au vue de l'urgence de la création du club. Je faisais les déplacements avec les joueurs, je venais aux entraînements. Je faisais le lien entre les joueurs et la direction car on a pas la même unité de lieu. Le bureau est à la Halle Carpentier, notre salle d'entraînement (The One Ball, ndlr) est à Noisy-le-Grand en Seine-Saint-Denis. C'est une contrainte car quand il faut transmettre un document, tu montes à l'étage et voilà. Là tu dois faire la navette entre les deux lieux. Je peux aussi apporter mon expertise à l'entraînement avec un regard extérieur pour accompagner Jean-Christophe Prat, le coach, avec qui j'échange beaucoup en match ou à l'entraînement. Mais pour la saison à venir, chacun va davantage occuper son rôle. La saison dernière, on était tous amené à dépasser le cadre de nos fonctions. Sans oublier que je m'occupe aussi de la partie administrative où je suis formé. Afin d'avoir une certaine légitimé pour apporter plus que la partie sportive. Car les gens peuvent avoir ce regard de l'ancien joueur pro pistonné qui se trouve à un poste-clé. Je me bats aussi contre ce regard car c'est un classique d'avoir ce type de remarque. Je l'ai ressenti ça. Il faut casser les codes. À l'image de notre arrivée en Pro B, cela peut susciter de la jalousie. Les gens ont fait l'amalgame avec la non-montée de Blois en Jeep ELITE et notre arrivée dans ce championnat. »

La victoire à Blois et la venue de Sylvain Francisco comme rampe de lancement

Le club a dû monter une équipe « dans l'urgence », le marché étant bien avancé au moment de l'officialisation du Paris Basketball en Pro B.

« C'est ça, Jean-Christophe Prat a su en juillet que le club évoluerait en Pro B pour la saison 2018/19. Lui seul s'est occupé du recrutement. Là clairement dans l'urgence, il a fait jouer son réseau car il faut être le plus réactif possible, prendre son téléphone et demander aux joueurs s'ils ont signé dans des clubs. On avait des bons joueurs. Même si le départ fût compliqué (1 victoire - 8 défaites) mais ce qui était logique compte tenu de l'absence d'alchimie, le groupe ne se connaît pas encore assez. C'était frustrant car souvent on était proche de l'emporter. Le calendrier aussi nous a amené à jouer davantage à l'extérieur en début de saison car la Halle Carpentier n'était pas encore prête. Donc tout ça faisait que la mayonnaise ne prenait pas. Il nous fallait un déclic. » L'arrivée en novembre de Sylvain Francisco a été déterminante. C'est à ce moment que le club enchaîne ses premières victoires. « Déjà il est là le déclic, c'est cette victoire à Blois. Là-bas notre publicité était faite (rire), on était attendu par rapport à cette histoire de non-montée de leur côté et nous qui débarquons en Pro B. Des supporters avaient fait l'amalgame, et avaient coeur de voir leur équipe taper Paris pour montrer qu'ils avaient prouvé leur accession en Jeep ELITE. Ce soir là, l'équipe était très soudée malgré notre mauvais départ. Ensuite l'ajout de Sylvain Francisco a fait beaucoup de bien oui je suis entièrement d'accord et ça correspond aussi à notre déclic. On souhaitait le recruter avant le début de la saison mais le scénario avec Levallois où il était encore sous contrat a fait qu'il s'est retrouvé à Paris sans club. Ce qui est étonnant pour ce joueur et surtout à son âge. Son ajout a propulsé l'équipe sur tous les aspects, psychologiquement, sportivement. Sa venue a poussé tout le monde vers le haut. »

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Même s'il n'est pas l'entraîneur adjoint de Jean-Christophe Prat, Mamoutou Diarra apporte son expérience du haut niveau d'un regard extérieur (photo : Paris Basketball)

Quel bilan tirez-vous de cette première année professionnelle que l'on peut qualifier de « sans fausse note » ? (11e de Pro B)

« On imaginait pas ce scénario en début de saison, à savoir assurer un maintien assez rapidement. Si on n'atteignait pas cet objectif, le projet était mort ou plutôt remis en question. David (Kahn) était prêt à beaucoup de choses pour maintenir le club quitte à prendre des joueurs de renom. Les playoffs étaient aussi atteignable mais on a laissé tellement d'énergie au début de la saison. Une fois l'objectif atteint à quelques journées de la fin, peut être que certains joueurs se sont relâchés inconsciemment. Mais c'était largement atteignable oui. Après est-ce que c'était l'objectif d'accrocher les playoffs ? Oui et non. Après ce n'est que ma vision. Mais on a souvent montré deux visages dans la saison. Dans son ensemble, le bilan est positif. On construit une équipe en trois semaines, on part d'un point zéro, sans logement, sans partenariat, sans historique. On structure le club avec très peu de salariés, des stagiaires. Donc le bilan est positif. Et surtout les joueurs ont cru au projet. Ça c'est positif aussi. Concernant l'affluence dans la salle, c'était par à coup. Les premiers matchs, il y avait des curieux. Avec les défaites, il y a un petit coup de mou puis s'est reparti. C'était un peu en dents de scie. On veut clairement faire mieux en terme d'affluence l'année prochaine. Faut savoir qu'à l'extérieur, on était la 6e ou 7e équipe du championnat à faire vendre le plus de billets. Pour un promu c'est pas mal. »

« Il y a tellement de clubs sportifs, d'offres culturelles à Paris que c'est plus compliqué d'attirer les spectateurs à la salle »

Justement, en un an, dans quels domaines le club a progressé ?

« Il était important de structurer le côté médical. On a un médecin, deux kinésithérapeutes qui ont dû jongler entre leur cabinet et la salle d'entraînement, deux préparateurs physiques. Dans la communication aussi on a progressé, en se rendant dans des écoles, en proposant des animations à chaque match. À Paris, tu es obligé de te démarquer, d'être créatif, innovant. On veut être le plus indépendant possible du résultat sportif. Que les gens arrivent et repartent de la salle en ayant passé un super moment. C'est ce qui devrait se faire en France d'ailleurs, à l'image de la NBA. En province, le match de basket c'est LE rendez-vous alors qu'ici il y a tellement de clubs sportifs, d'offres culturelles que c'est plus compliqué d'attirer les spectateurs à la salle. Même si les résultats sont importants, il faut qu'il y ait un show et que les gens aient l'envie de revenir au match suivant et ainsi de suite. C'est pas évident de faire venir des spectateurs à Paris pour voir un match de basket et c'est ce que j'ai expliqué au président dès son arrivée. Lui a sa vision américaine avec la NBA, où les gens achètent des places pour assister à un show, mais moi je lui ai dit qu'à Paris, il ne faut pas s'attendre à ça. Et il ne faut pas faire de copier/coller. Qu'il y ait un mélange de culture française et américaine. »

La communication aussi… Cet été James Harden et Donovan Mitchell portaient le tee-shirt du club. Sacré pub !

« Ah oui eux ! (rire) Adidas est désormais partenaire du club du coup on a profité de la venue de James Harden et Donovan Mitchell (ambassadeurs de la marque, ndlr) pour annoncer notre partenariat. Ils ont enfilé la tenue du club, c'était plutôt bien (sourire). Et c'était mieux d'annoncer la nouvelle de cette façon que sur les réseaux sociaux. Il faut se différencier et ça va être le maître-mot du Paris Basketball. Je n'ai pas reçu de passes de James Harden en revanche (rire). »

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L'image vaut le détour, deux stars NBA portant le tee-shirt d'un club de Pro B (photo : Paris Basketball)

Paris a fait le choix de reconduire la moitié de l'effectif, donc de travailler dans une certaine continuité. Surtout, en plus d'avoir un groupe à majorité jeune, il y a une volonté de votre part de faire de Paris un club avec une identité très parisienne.

« C'est très important pour nous ce dernier point. Effectivement on a conservé six joueurs de l'an dernier, on a amené des joueurs d'expérience, et certains de se joueurs sont originaires de Paris ou de la région dont les trois jeunes que nous avons recruté (Juhann Begarin, Milan Barbitch et Ismael Kamagate). Ces trois éléments sont importants. Tout ça fait en sorte que les gens vont pouvoir s'identifier à cette équipe. Ça donne de l'espoir aussi pour les jeunes d'aujourd'hui qui peuvent emprunter le même chemin que les professionnels. On ne va pas non plus prendre que des joueurs de Paris mais au moins avoir une bonne base parisienne. Et ensuite ça permet d'attirer d'autres joueurs. C'est un projet du grand Paris. »

La montée en Jeep ELITE à court terme

Vous avez donc attiré Amara Sy et Nobel Boungou-Colo. Les contacts remontent à quand avec ces joueurs et quels ont été les arguments pour les faire venir ?

« Les premiers contacts avec Nobel Boungo-Colo remontent au moment où il s'entraînait avec nous, c'est-à-dire en décembre dernier. Il recherchait un club à ce moment là. Jean-Christophe Prat a entretenu ce contact pour une éventuelle arrivée cet été. Avec Amara Sy, les discussions se sont engagées entre la fin de la saison régulière de Jeep ELITE et le début des playoffs avec Monaco. Ce n'était pas très poussé à ce moment, on prenait juste des nouvelles (sourire). Ensuite cela c'est accéléré. Le projet a été vendu car on sait tous qu'ils peuvent jouer ailleurs qu'en deuxième division française. Ils ont la volonté de participer et de voir grandir ce projet autour du Paris Basketball. Ils ont aussi la fierté d'être au prélude du projet. De plus, tous les deux sont Parisiens et ça c'était obligé que ça leur parle. Moi étant Parisien, ça m'a toujours parlé. Ils sont là aussi pour apporter leur grande expérience à ce groupe qui est dans son ensemble jeune. Et pas uniquement sur le terrain. En tout cas, ils ont signé pour plusieurs années. Un projet de reconversion ensuite ? Peut-être (rire). »

Avec ces recrues de luxe, Paris est un joli « contender » aux premières places ?

« On ne va pas faire de langue de bois, l'objectif est de monter. Si on peut le faire le plus tôt possible, tant mieux. La saison qui vient, ça sera compliqué car il n'y a qu'une montée. Le minimum en tout cas ce sont les playoffs. Après tu ne peux maitriser tous les aspects comme les blessures par exemple. Ce sont des choses que tu ne contrôles pas. A côté, ça recrute bien aussi. Ce qu'on sait, c'est que nous serons attendus à chaque match. Il ne faudra pas se mettre de pression, ni de tomber dans un piège en regardant les autres équipes de haut. »

Certains joueurs français se sont entraînés avec des coachs serbes juste après la saison. Pouvez-vous me parler de cette expérience ?

« David (Kahn) ne comprend pas que les joueurs français aient 2 mois de vacances tout en étant payé. Il faut mettre en place certaines activités pour les joueurs afin de les maintenir en forme quelques temps. Les coachs serbes – qui travaillent avec certaines équipes de Serbie – sont venus sur Paris et ont réalisé un travail individuel avec les joueurs comme sur le shoot, la dextérité, le physique. C'est une autre vision du basket. Et si ça peut rentrer petit à petit dans les mœurs, c'est une bonne chose. Mais il ne faut pas charger le travail sinon c'est contre-productif quand tu attaques la reprise. »

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"Sans cette Arena, il n'y aurait pas eu de projet" affirme Mamoutou Diarra. Celle-ci doit voir le jour en septembre 2022, Porte de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement (photo : AS)

Il y a le projet des Metropolitans 92 à côté. C'est un projet qui vous fait de l'ombre dans votre avancée ou bien vous vous dites que c'est bien qu'un autre club se donne les moyens de réussir en France ?

« Il y a de la place pour tout le monde. À l'époque où je jouais à Bondy, il y avait Poissy, Rueil par exemple et ça ne posait pas de problème. Tout ce qui peut apporter au basket en général, est bien pour le basket. Ce sport a tellement pris de retard par rapport au rugby par exemple, que personnellement je suis preneur de tout projet en France. »

Il y a également cette Arena qui vous tend les bras. Elle sera normalement opérationnelle pour septembre 2022 à Porte de la Chapelle avec pour seul résident le Paris Basketball. C'est la suite logique du projet…

« Sans ça, il n'y aurait pas eu de projet. Ou tout du moins, un projet classique, lambda comme tout le monde. Jouer à Carpentier et être prétendant à l'EuroLigue n'est pas compatible. Aujourd'hui, c'est une salle assez « vieillotte », qu'on a été obligé de réaménager. Pour l'Arena, on espère avoir un stade connecté. Il y a de l'impatience mais aussi il y a un process à respecter. Comme le timing pour monter. Si tu montes trop tôt, l'attente risque de redescendre, si tu montes trop tard et que tu vends l'Arena depuis quelques temps, c'est un risque. L'idéal est de monter en Jeep ELITE dans 2 ans, en 2020/21. En parallèle, il faudra fédérer tout le monde pour nous accompagner à déménager. »

L'EuroLigue n'est pas un projet utopique donc ?

« Sans parler de facteur temps, non ce n'est pas utopique. Il ne faut pas être impatient en revanche. Moi j'ai vu 4-5 projets basket à Paris qui malheureusement n'ont pas vu le jour à cause de l'impatience. Il y a une volonté aussi, je pense, de la part de l'EuroLigue de voir un club comme Paris dans cette ligue. On affiche nos ambitions mais ce n'est pas de la prétention. »

Une dernière question, un Mamoutou Diarra encore professionnel aujourd'hui aurait accepté ce projet sans se poser de question ?

« Un projet bien vendu j'aurais dit oui car j'aurais été acteur du projet. Aujourd'hui je suis acteur sous un autre angle. J'aurais aimé être sur le terrain oui. Etre dans la transmission du savoir, faire partie de l'historique d'un début de projet m'aurait plu oui. Avec Thierry Rupert ? Oui un GRAND oui. Je ne l'oublie pas. »

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Le bandeau "Rup's 12" vissé sur la tête, Thierry Rupert est toujours dans les pensées de Mamoutou Diarra (photo : Guillaume Poumarede)

Source : BeBasket

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