Des nouvelles de... Valéry Demory : « On peut tenir »

12.11.2012

Valéry Demory est forcément un coach satisfait. Entretien avec le coach de Lattes Montpellier après sa victoire contre Lyon (81-64), la 11e de la saison (toujours invaincu en LFB et en EuroCup).

 

À la mi-temps contre Lyon (47-37 pour le BLMA), vous avez douté ?

Non, à la mi-temps, je savais qu’on allait gagner de 20 points ! Non... Je ne craignais pas la défaite, mais je savais que tout était encore à faire. Après, je les avais prévenues. Elles m’ont écouté, elles sont entrées en début de troisième quart temps avec les crocs. Quand on défend comme on défend et qu’on est capables d’aller aussi vite vers le panier en face… Après; on a fermé le rebond et cela a suffi.

Comment abordez-vous les rencontres dans ce costume d'invaincu ?

Si on est compétiteur, il faut respecter tout le monde. Après, la chose la plus dure pour nous, c’est que l'on enchaîne les matches et on a forcément un peu moins de gaz à un moment. C’est tout. Mais avec les rotations que l’on est capables de faire en ce moment, on peut tenir.

Gérer la compétition EuroCup et le championnat de France est le challenge…

(Il coupe) Oui, mais il est plus facile de gérer l’EuroCup que l’EuroLeague. C’est clair. L’EuroLeague, il faut absolument quatre intérieures. Pour l’instant, je n’en ai que trois. Quand Kristen (Mann) reviendra, cela sera différent. Mais pour le moment, dès que l’on a des fautes, on est un petit peu en difficulté. Pour le moment, on prend tout ce qui se présente. Comme j’ai dit aux filles, on a la chance de gagner des matches. Il y a des gens qui ne gagnent pas et qui sont malheureux. Nous, on les gagne, qu’on en profite, que l’on soit heureux. Parfois, les années sont galères... Là, cela n’en n’est pas une. Il faut la vivre à plein parce qu’une carrière, ça passe vite.

Qu’est-ce qui peut faire tomber le BLMA alors ?

Pour l’instant, je n’en sais rien. Pour le moment, personne n’a trouvé la solution ! Mais on n’est pas invincibles, un jour ou l’autre, cela arrivera.

Comment avez-vous la différence contre Lyon ?

On a été beaucoup plus vaillants, beaucoup plus réalistes au rebond offensif. Et nous avons une faculté : on est capables de défendre fort pendant des séquences de deux-trois minutes, et surtout de contre-attaquer tout de suite. Ça, c’est notre gros atout. Quand on a des séquences comme ça où on passe des 6-8 à 0, les équipes ont du mal à s’en remettre.

Comment se passe la rééducation de Kristen Mann ?

Normalement, elle devrait revenir avec nous après les vacances de Noël. C’est ce que l’on espère. Et le groupe, et elle. C’est super long pour elle, mais il fallait le temps qu’elle guérisse bien aussi. Parce qu’elle a été durement touchée, plus dur que je ne l’aurais pensé. Comme c’est une fille super, elle fait tout ce qu’il faut pour revenir. Il faut lui laisser le temps. Humainement, c’est quelqu’un de très bien. Le groupe l’adore et individuellement, c’est une personne remarquable. Ça l’aide.

(Source : Basketnews.net)

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