Des nouvelles de : Zachery Peacock, au-dessus de la mêlée

21.12.2017

Auteur d'un début de saison magistral avec la JL Bourg (22 points à 59,8%, 5,7 rebonds et 1,7 passe décisive pour 22,2 d'évaluation en 31 minutes de moyenne), Zachery Peacock s'impose journée après journée comme une référence en Pro A. Partez à la découverte du nouveau cauchemar des intérieurs du championnat de France.

 

"Le basket est une échappatoire pour moi", confie-t-il. "Peu importe où je joue, je peux y expulser ma colère et me sentir libre, tout simplement."  Visiblement, Zachery Peacock (2,03 m) est plutôt énervé en ce moment. Car à 30 ans, l'ailier-fort de la JL Bourg n'a jamais été aussi bon que cette saison. À tel point qu'il paraît légitime de se demander actuellement si le MVP en titre de Pro B pourrait enchaîner avec la même distinction à l'étage supérieur. Ce qui serait une première absolue, même si Moustapha Sonko et Adrien Moerman ont déjà été sacré dans l'antichambre avant de l'être quelques années plus tard en Pro A. Le verdict dépendra probablement des résultats collectifs de Bourg-en-Bresse car d'un point de vue individuel, le joueur remplit toutes les cases : meilleur marqueur du championnat (22 points, loin devant les 17,8 unités de son dauphin, le champion d'Europe Klemen Prepelic) avec une adresse exceptionnelle (59,8%, dont 56,8% à trois points ; un seul match en dessous des 50%), n°1 à l'évaluation (22,2), une régularité exceptionnelle dans la production, un impact énorme sur son équipe. "Zack est un joueur surdimensionné", apprécie son coéquipier, Kevin Dinal. "Il peut tout faire : shooter, driver, faire des passes et surtout défendre. Quel que soit le type de match, une fois qu'il est dans son rythme, il peut être inarrêtable."

Inarrêtable, c'est le mot. En Pro A cette saison, personne n'a encore trouvé la parade face à Zack Peacock. Le Portel l'a limité à 14 points lors de la 2e journée ? Certes, mais l'ESSM est repartie d'Ekinox avec les valises bien chargées (53-91). Il n'a scoré "que" 16 points à Gravelines lors de la 10e journée ? En effet, mais il fut contraint de sortir sur blessure au début de la seconde mi-temps. Il regagne le banc muet après un premier passage de huit minutes à Villeurbanne dimanche dernier ? Il fait ensuite tomber la foudre sur l'Astroballe (26 points à 10/16) afin de permettre à la Jeu de s'adjuger le derby.

Des débuts sur le tard

Le plus impressionnant dans tout cela est qu'il aurait très bien pu ne jamais devenir basketteur professionnel. Adolescent, Zachery Xavier Peacock II ne jouait pas au basket. S'il a certes pratiqué l'athétisme à l'école primaire, notamment le 3000 m, il confesse lui-même qu'il passait son temps "à traîner avec [ses] amis", à pédaler dans tout Miami, sa ville natale. Il a fallu qu'il se fasse alpaguer un jour depuis son vélo, alors qu'il avait 15 ans, par un entraîneur qui lui a demandé s'il voulait essayer le basket. Un late-bloomer, un vrai. Mais il faut croire que le Floridien a rapidement su exploiter son talent car il parvint à intégrer une université renommée, Georgia Tech, après des saisons lycéennes convaincantes à Norland High School. Avec les Yellow Jackets,  Zachery Peacock découvre le haut niveau et côtoie bon nombre de futurs NBAers (Thaddeus Young, Anthony Morrow, Derrick Favors, le champion Iman Shumpert ou le tristement célèbre Javaris Crittenton, condamné à 23 ans de prison pour meurtre) ou de bons joueurs européens (Alade Aminu, Gani Lawal...). Surtout, il se trouve un mentor en la personne de l'assistant coach, Charlton Young. "J'ai compris que j'avais une chance de devenir professionnel lors du début de ma troisième année en NCAA", explique-t-il. "Charlton Young m'a aidé à m'en persuader, il m'a expliqué que j'avais tout ce qu'il faut mais que la barrière était mentale. Il fallait que je me mette à penser comme un pro, manger comme un pro, dormir comme un pro. À la fin de cette saison-là, j'étais convaincu que j'avais un avenir dans le basket."

Ce futur, Peacock le rêvait sous les couleurs du Miami Heat, sa franchise NBA préférée. Mais comme bon nombre de ses compatriotes, il a dû se faire une raison après la draft et partir gagner sa vie à l'étranger. Sauf que lui avait une réelle opportunité de convaincre le club de Pat Riley après sa sortie d'université, en 2010, mais il fut victime d'un évènement malheureux : "Ma mère est décédée lors de la nuit précédant la draft", se remémore-t-il. "Et le jour suivant, je devais rejoindre le camp d'entraînement du Heat pour la Summer League. Ensuite, c'est un effet domino. Je me fais couper par Miami, je reçois une offre venue d'Allemagne et je m'y rends immédiatement alors que je ne connaissais rien de ce pays."

À Boulogne, une saison pour l'histoire

La BBL sera le terrain de jeu de Zack Peacock pendant ses trois premières saisons professionnelles. Trois exercices à Giessen, Bremerhaven puis Francfort qui se concluent par des bilans collectifs négatifs, mais où l'intérieur américain affiche de belles promesses individuelles. Il termine même cinquième meilleur marqueur du championnat allemand en 2012/13 avec 15,4 points de moyenne avec les Skyliners, juste devant une pointure comme Tyrese Rice. De quoi s'offrir un beau contrat chez une place forte de la Bundesliga ? Pas du tout ! Début juillet, alors qu'il avait encore tout l'été devant lui, l'ancien "Frankfurter" rejoint... le SOM Boulogne, en Pro B, à la surprise générale. "Parfois, il vaut mieux faire un pas en arrière afin d'en faire deux en avant", justifie-t-il, plus de quatre ans après. "J'avais passé trois saisons en Allemagne et j'avais l'impression qu'il n'y avait pas de progression. J'ai pensé qu'un changement de marché serait bon pour ma carrière." Ce sera non seulement bon pour lui, mais surtout pour le SOMB ! Avec Peacock en tête de gondole, le club de la Côte d'Opale réalise une saison historique et accède à la Pro A pour la première fois de son histoire. "Personne ne s'attendait à ce qu'on gagne", s'en délecte encore Zack le Paon. "C'était vraiment une saison spéciale, avec le titre de champion et des personnes vraiment magnifiques. Boulogne représente maintenant un endroit où je me sens chez moi." Meilleur joueur du championnat, Peacock tire tout le monde vers le haut. Rookie privilégié à l'époque, Charly Pontens (désormais à Blois) se rappelle parfaitement du phénomène : "Zack, c'est d'abord un gros, gros bosseur ! Le moindre détail le chagrine. C'est pour cela que ça ne m'étonne pas beaucoup de le voir à ce niveau en ce moment. Cette année-là, il y avait 44 matchs où il jouait facile 30 minutes. Ce qui m'a le plus marqué, c'est vers mars. Il venait à la salle 1h avant tout le monde, il se mettait minable pendant que nous, on arrivait tranquillou, de notre côté. Quand on a vu ça, on a tous commencé à arriver plus tôt à la salle. Il a entraîné tout le monde dans son mode de travail."

Avec le SOMB, il a tourné à 20 points et 8 rebonds de moyenne
(photo : Sébastien Grasset)

 

S'il a pu accéder à la Pro A grâce aux performances de son leader, le SOMB ne peut malheureusement pas compter sur ses services pour sa découverte de l'élite. Le joueur choisit de faire fructifier son trophée de MVP et s'engage avec un club mieux implanté dans le championnat, Cholet. "Je voulais une équipe plus stable, qui avait déjà un passé en Pro A", détaille-t-il. "Bien sûr, cela aurait été spécial de découvrir ce championnat avec le club que j'avais aidé à faire monter mais je ne voulais pas subir la pression de se battre pour la relégation, j'ambitionnais de disputer les playoffs. Je ne dis pas que l'équipe de Boulogne n'aurait pas été assez bonne, simplement que c'est toujours plus difficile pour les nouveaux clubs."

Minnerath puis la Turquie, un semestre au poing mort

Et pendant toute la phase aller, le néo-choletais semble avoir fait le bon choix. Il se montre immédiatement au niveau de la Pro A (13,3 points à 57% et 6,4 rebonds), s'invite même au All-Star Game et CB est à la lutte pour le Top 8. Mais tout bascule mi-janvier. Lors d'un entraînement anodin, Zachery Peacock dérape et assène plusieurs coups de poing au visage de son coéquipier Nick Minnerath, coupable de l'avoir chambré. Viré par Cholet Basket pour faute grave, le natif de Miami entache son image, jusque-là impeccable en LNB. "Peut-être que ça m'a donné une mauvaise réputation, oui", en convient-il, avant de nuancer. "Cela dépend si vous me connaissiez ou non. Si non, vous pouvez penser que je suis un sale type. Mais les autres se diront que tout le monde peut commettre des erreurs. Je ne crois pas que ça m'a causé beaucoup de tort car je suis toujours en France."

 


Avant l'épisode de la bagarre; Peacock n'avait eu aucun mal à se mettre au niveau de la Pro A
(photo : Vincent Janiaud)

Non autorisé à rebondir dans un club de Pro A, Peacock se voit contraint à l'exil en deuxième division turque, sous les couleurs de Melikşah Üniversitesi. Une demi-saison à Kayseri, dont il rigole encore aujourd'hui. "C'était une expérience, ça c'est sûr", dit-il en souriant largement. "Irais-je jusqu'à l'appeler une bonne expérience ? C'est du 50/50. Au moins, cela m'a aidé à renforcer ma patience, j'ai beaucoup travaillé dessus là-bas. La barrière de la langue me tuait. Pour la première fois, j'ai eu un entraîneur qui ne parlait pas anglais. Il me criait dessus en Turc et je ne comprenais absolument rien. Je voulais lui dire : « Je sais jouer au basket mais je n'ai aucune idée de ce que tu me demandes » (il rit)."

Ainsi, après les six mois les plus délicats de sa carrière professionnelle, l'ancien intérieur du SOMB a à cœur de rebondir dans un environnement qu'il apprécie. Reléguée en Pro B, la JL Bourg saute sur l'occasion. Elle n'a jamais eu à le regretter. Zachery Peacock entame sa troisième saison dans l'Ain et il commence à s'inscrire dans la droite lignée des meilleurs joueurs de l'histoire du club. Après une première année d'adaptation, tant au niveau individuel (15,7 points à 57% et 6,8 rebonds pour 17,5 d'évaluation) que collectif (élimination en quart de finale des playoffs), avec l'anonyme Leaders Cup Pro B comme lot de consolation, toutes les pièces du puzzle s'assemblent pour son deuxième exercice à Bourg-en-Bresse. De nouveau injouable (17,8 points à 59%, 6,7 rebonds et 1,9 passe décisive pour 19,7 d'évaluation), "Le Paon" réédite son bilan boulonnais, la surprise en moins : MVP du championnat et champion de France Pro B. À la différence près qu'il choisit cette fois d'accompagner la JL en Pro A en prolongeant son contrat de deux ans. "Ce n'est pas pareil que la première fois", affirme-t-il. "C'est leur neuvième saison à ce niveau. J'ai confiance dans le club et le staff technique, je savais qu'ils allaient tout mettre en œuvre pour avoir une équipe capable de jouer les playoffs. Et si je suis revenu, c'est aussi parce que je suis à l'aise ici."

"Pourquoi pas remporter le titre de champion cette saison"

De Miami à Bourg-en-Bresse, il y a mille différences que Zachery Peacock énumère avec le sourire mais l'Américain y a trouvé un cadre propice à son épanouissement personnel. À commencer par, comme il le dit lui-même, une équipe compétitive. Sans des défaites évitables au buzzer à domicile (-1 contre Cholet, -2 contre Boulazac et -3 contre Levallois suite au célèbre tir au buzzer de Boris Diaw), la JL Bourg serait même leader du championnat. "On a gâché de belles opportunités", regrette la star bressane. "Mais je suis toujours convaincu que l'on va faire quelque chose de spécial cette saison. Je me dis pareil que quand je rate un tir : « ce n'est pas grave, je mettrai les cinq prochains. » OK, on a laissé échapper ces rencontres, on se rattrapera au cours des matchs à venir." Pas des propos en l'air puisque 48h après l'interview, la JL Bourg tirait un trait sur son revers contre le BBD en s'imposant pour la première fois de son histoire à Villeurbanne. Une surprise pour le grand public, rien de plus qu'une victoire contre un concurrent direct pour Zachery Peacock. "Je veux que l'on aille en playoffs", martèle-t-il. "Et pas pour y faire de la figuration. L'objectif est d'être performant en playoffs, et pourquoi pas de pouvoir remporter le titre de champion de France."

Avec Peacock, Bourg possède en tout cas un joueur dominant que bon nombre de candidats déclarés au titre peuvent lui envier. "Une assurance tous risques", disait de lui Mérédis Houmounoua> la saison dernière. Il y a de cela. Extrêmement intense des deux côtés du terrain, il est imparable dès qu'il a la balle en main. En attaquant son défenseur pour aller marquer sous le cercle, dans sa zone de confort à mi-distance ou même désormais derrière la ligne des 6,75 mètres (de 36,3% en carrière LNB à 57,8% cette saison), il trouve toujours le chemin du filet. "Il a tout en magasin offensivement", résume joliment Charly Pontens, "vraiment content d'avoir pu jouer avec lui." "Il arrive à sentir le jeu avec une telle précision que les détails deviennent très importants pour lui", ajoute Kevin Dinal. Mis à part Boris Diaw, aucun ailier-fort de Pro A n'est encore parvenu à le mettre en échec. Et surtout, s'il n'est pas réputé comme étant le plus bavard, Zack Peacock est un vrai leader pour la JL Bourg. "Il essaye de montrer l'exemple", confirme Kevin Dinal. "Il n'hésitera jamais à dire les choses, qu'elles soient positives ou négatives. Ça se voit qu'il veut toujours pousser les gens qu'il côtoie, surtout ses coéquipier. Pour moi, il est un peu « l'emblème » de notre équipe car son expérience nous apporte beaucoup. Il arrive à mettre de l'énergie et à positiver l'équipe constamment, que ce soit à l'entraînement ou le jour du match. C'est quelque chose de très important, cela fait partie des petits plus parmi tant d'autres qui font que l'équipe progresse et pourra faire une bonne saison. J'ai énormément de respect pour ce qu'il accomplit au quotidien et c'est sûr que cela me tire vers le haut, surtout quand je suis face à lui aux entraînements. C'est aussi quelqu'un de passionné : tout ce qu'il fait ou il touche, c'est à 200% !" Si impliqué qu'il a, par exemple, cessé de toucher une raquette de ping-pong depuis que Lance Jeter lui a cassé le moral en lui donnant une petite leçon en match, lui qui avait tendance jusque-là à se considérer comme un expert du tennis de table.

 

Après Damrémont, Zack Peacock est désormais devenu le chouchou d'Ekinox 
(photo : Guilherme Amorin)

 

Conscient de la chance qu'il a eu de pouvoir trouver un tel joueur dans son effectif lors de son arrivée en Bresse en 2016, Savo Vucevic n'a de cesse de tenir des propos dithyrambiques sur son poulain. L'inverse est tout aussi vraie. Lorsqu'on l'interroge sur l'entraîneur monténégrin, Zack Peacock se laisse aller à une déclaration enflammée de trois minutes, ainsi synthétisable : "Beaucoup de joueurs disent que leur coach actuel est l'un des meilleurs qu'ils aient jamais eu mais là, croyez-moi, c'est le cas. Je n'ai jamais eu un entraîneur comme lui, qui se soucie de ce que tu penses, qui fait attention à toi. Savo m'aide à jouer à haut niveau en pensant plus à mon état physique que je ne le fais moi-même. Parfois, je me mets en mode travail, je ne m'arrête pas et c'est lui qui me dit : « Non, arrête, va te reposer, fais-moi confiance, j'ai 50 ans d'expérience » (il rit). C'est génial de jouer pour lui. Je peux l'avouer : j'aime Savo !" Il faut dire aussi que l'ancien technicien de Bondy s'est attiré la confiance du Floridien d'entrée en l'utilisant exclusivement au poste 4. S'il est capable de jouer pivot, comme il le faisait à Cholet où l'ailier-fort était... Nick Minnerath, l'actuel meilleur marqueur de Pro A n'a jamais caché sa préférence pour le poste 4. "Je suis ravi de juste jouer ailier-fort", sourit-il. "Avoir Youssou (Ndoye) à mes côtés comme pivot est un énorme soulagement. Quand on concentre toute son attention sur un seul poste, tout devient possible."

Et bientôt, un grand club ?

Probablement le joueur le plus performant de Pro A à l'heure actuelle, Zachery Peacock a été sélectionné pour le All-Star Game. "Un honneur" pour lui, mais surtout un taux de réussite (deux fois All-Star en deux saisons à ce niveau) qui interroge : le big man burgien a-t-il vraiment eu la carrière qu'il méritait ? Lui qui n'a encore jamais disputé la moindre compétition européenne, ne pouvait-il pas espérer mieux que passer près de trois ans et demi en seconde division entre 26 et 29 ans ? "Je ne vois pas les choses comme ça", repousse-t-il. "Je crois que tout se déroule exactement comme prévu. J'ai pu me développer en Pro B. Je ne sais pas si je pourrais jouer à ce niveau sans ces saisons de construction." Surtout qu'il a encore vraisemblablement de belles et longues années devant lui. Ce n'est pas un hasard si son joueur préféré est Vince Carter, l'actuel ailier des Sacramento Kings, âgé de 40 ans. Une admiration qui remonte à son époque des Raptors (1998-2004), un soir où l'ancien dunkeur fou avait excellé contre Miami. Venu au basket sur le tard, Peacock ne présente pas la même usure physique que certains autres trentenaires. Une jouvence encore renforcée par l'attention qu'il accorde lui-même à ses sensation physiques. "Il prend soin de soin de son corps à chaque fin d'entraînement car oui, il n'est pas tout jeune", sourit Kevin Dinal. "Je pense que c'est un bon exemple à suivre car le corps est notre outil de travail. Zack s'appuie vraiment sur cette base pour le long-terme."

 

Trois saisons de "construction" en Pro B pour deux titres de champion et deux trophées de MVP
(photo : Guilherme Amorin)

Persévérant (à l'image des trois étés qu'il a passé à revenir sur le campus universitaire de Georgia Tech, entre ses saisons en Allemagne, afin de pouvoir honorer une promesse faite à sa mère, valider son diplôme de "Business Management") et travailleur, celui qui s'imagine entraîneur ou préparateur physique une fois sa carrière terminée est donc indéniablement au sommet de son art actuellement. Il le concède lui-même, sans pourtant se montrer très affable sur le sujet. "Tous les jours, je m'entraîne pour devenir meilleur. Je pense qu'il est juste de dire que je n'ai jamais été aussi bon."

La JL Bourg est censée pouvoir encore profiter de sa classe pendant un an et demi, mais il y a fort à parier que des clubs plus huppés viendront toquer à la porte dès l'été prochain. Sans se douter peut-être que cela ne suscitera pas chez lui autant d'intérêt qu'escompté. "Je me sens bien à Bourg", indique-t-il. "Et je ne peux pas dire que jouer une coupe d'Europe est un objectif. Les gens oublient souvent cela que fait beaucoup de matchs (il rit). Vous savez, même s'il y aurait encore plus de rencontres au programme, mon but ultime est de jouer en NBA. Dans le cas où je n'y parvienne jamais : que je joue une coupe d'Europe un jour ? OK. Que je ne joue jamais de coupe d'Europe ? OK", poursuit-il sur le même ton neutre. En attendant de savoir si sa trajectoire finira par épouser les sommets que son talent mérite, Zachery Peacock a encore, au moins, une demi-saison à disputer sous les couleurs de la JL Bourg. Soit beaucoup de cartons potentiels en vue. Et autant de possibilités d'expulser sa colère sur d'innocents intérieurs de Pro A...

 

Source : BeBasket

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