Entretien avec Raphaël Desroses (Fos/Mer)

03.02.2016

Entretien avec Raphaël Desroses, joueur de Fos/Mer.

Bonjour Raphaël, tout d'abord merci d'avoir pris du temps pour nous... quel vécu basket, une sacrée expérience !

C'est vrai que ça commence à faire un moment qu'on me voit en LNB !!! J’attaque ma 3ème génération de jeunes (sourire).

Que peux-tu nous dire sur ton vécu ?

Ma carrière s'est partagée entre Pro A et Pro B, quasiment moitié moitié, j'ai eu l'occasion de jouer dans pas mal de clubs et pour pas mal de coachs français et étrangers parfois même avec des philosophies basket variées. Je suis passé du coach défensif au coach offensif, d'autres plus équilibrés, des jeunes coachs avec beaucoup de potentiel, des coachs qui aiment faire beaucoup d'entraînements et qui vous épuisent, d'autre à l'approche beaucoup plus légère en terme de charge d'entraînement mais qui savent très bien recruter de manière à pouvoir laisser le groupe s'autogérer derrière. Tout cela m'a permis de me faire ma propre conception du basket et m'a surtout permis de vérifier qu'il n'y a pas un idéal précis. Les choses varient en fonction des moyens que tu as, des objectifs et du groupe que tu as. Tu ne peux pas avoir la même approche quand tu coaches une équipe d'Euroleague ou quand tu joues le maintien.

À quel âge as-tu commencé le basket et où ?

Le basket pour rigoler à 14ans, je jouais en département chez moi à Dammarie-les-Lys 77, 2 ans puis à Avon 1 an en région. Les choses sérieuses ont commencé quand je suis allé à 17ans à Poissy 78 qui avait un très gros centre de formation à l'époque avec en tête de liste Thierry Rupert, de ma génération espoir, Christopher Cologer, Mory Correa, Philippe Da Silva ont longtemps joué en pro par exemple. On peut dire que j'ai commencé tard surtout que j'ai joué ma 1ère année à l’aile lors de ma 1ère année espoir, je jouais encore 5 ma dernière année cadet !!! C'est Sylvain Lautié qui a cru en moi en premier et qui m'a fait travailler par l'intermédiaire de Philippe Ruivet son assistant de l'époque.

Pourquoi le basket ?

Franchement j'ai essayé tous les sports et ça s'est joué à peu de chose avec le tennis qui était ma première passion à la base, mais quand on m'a dit le prix de la licence au tennis et qu'il fallait payer chaque trimestre j'ai dû trouver une autre passion ! C'est aussi là que le basket à exploser avec un match en clair sur Canal chaque semaine. Jouer avec les grands de mon quartier l'été m'a permis de progresser très vite et de rattraper mon retard et le fait que l'on puisse payer la licence "plus tard" m’a conforté dans mon choix (sourire) !

Te voilà à Fos/Mer cette saison, comment se passe ce début de saison ?

J'ai mis tellement de temps à te répondre que l'on est à la mi-saison (sourire), ça se passe pas trop mal même si on a le sentiment d'avoir laissé filer 2, 3 matchs où on a laissé revenir l'adversaire qui aurait fait une grosse différence au classement tant le classement est serré.

Quels sont tes objectifs perso et ceux du Club ?

L'objectif minimum est de retrouver les playoffs après une saison qui a déçu le club l’année dernière. Après on sait que le championnat est ouvert donc on espère toujours une histoire à la Nanterre, Boulogne ou Antibes l'année dernière, des équipes pas forcément programmées pour la montée mais qui déjouent les pronostics. Après d'un point de vue individuel, y contribuer le plus possible en montrant que j'en ai encore sous le capot !

Pourquoi ce numéro #17 ?

À l'époque je jouais avec le 11 qui est le jour de naissance de ma mère mais quand j'ai signé à Limoges il était pris, j'ai donc opté pour le 17, j'ai commencé à gagner des titres donc je ne l'ai plus lâché !!! Et puis j'ai une fille qui est née le 10 et l'autre le 7 donc c'est parfait !

Peux-tu nous dire tes meilleurs souvenirs Basket ?

Les titres de champion et les finales à Bercy. Les titres, c'était avec des supers groupes et jouer à Bercy, c'est toujours spécial.

Tu envisages quoi après ta saison ?

Maintenant je suis installé dans le sud, j'y ai acheté une maison donc je vais continuer à y jouer au plus haut niveau possible tant que le corps me le permettra.

Ton avenir, tes projets ?

Quand il faudra raccrocher, j'espère rester dans le monde du basket. Je suis trop passionné et avec mon expérience, ça serait dommage de m'éloigner de mon domaine de prédilection. Coacher, apprendre le métier en tant qu'assistant ou prendre un centre de formation car j'aime aider les jeunes à passer cette dernière marche vers le monde pro. L'autre chose serait de commenter les matchs comme mon pote Jo Passave qui soit dit en passant fait très bien le taf. Les gens qui me connaissent savent à quel point je suis bavard et j'adore parler basket ! J'écoute tous les podcasts, regarde toutes les émissions ! Je suis aussi admiratif d'une trajectoire à la Éric Micoud par exemple, il a commencé petit à petit sans essayer d'en faire trop et maintenant, il fait partie des meubles et va commenter son 1er All Star NBA !

(Source : Inside Basket Europe)

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