Erman Kunter a expliqué à Eurohoops qu'il n'était pas fan de la nouvelle formule du Top 16 de l'Euroleague. Il est aussi revenu sur ses objectifs avec le Besiktas Istanbul.

«Nous devons travailler chaque jour et nous n'avons pas le temps. Nous essayons d'être meilleur match après match et entraînement après entraînement. Le nouveau Top 16 a plus de matches (14 matches, ndlr) et le rythme est fou. Nous allons avoir besoin (rires) de quelques pillules et d'un peu de thérapie pour s'en remettre... La nouvelle formule est trop dure pour les coaches car nous n'avons pas le temps de travailler et habituellement, nous n'avons qu'un seul bon entraînement dans la semaine. Mais je pense que c'est très bien pour les joueurs et pour les fans.»

Même si le Besiktas a mal commencé le Top 16 avec deux défaites contre Khimki (75-80) et Olympiacos (64-77) et affronte jeudi Vitoria (qui est à deux victoires, contre Olympiacos et Tel-Aviv), le coach estime tout de même que son équipe peut encore prétendre à la qualification : «Il y a dans notre groupe beaucoup de surprises, comme lorsque Sienne gagne à Istanbul, et je pense que nous avons toujours une chance de nous qualifier. Je pense même qu'avec six victoires, quelqu'un pourra se qualifier. Comme nous, il y a deux autres équipes sans victoire, Fenerbahçe et Maccabi. Notre prochain match contre Caja Laboral (jeudi à Vitoria, ndlr) est très important pour nous.»

En Turquie, l'objectif est bien sûr le titre mais là-aussi, c'est loin d'être gagné (le Besiktas est à 8v-5d) car la compétition est rude avec Efes (11v-2d) et Fenerbahçe (12v-1d). «Nous avons un budget cinq à six fois inférieur à ceux d'Efes ou Fenerbahçe mais on ne sait jamais. Personne ne s'attendait à ce qu'Olympiacos gagne l'Euroleague ! Nous avons là un bel exemple.»

Source : BasketNews