22.04.2013

Après avoir publié tout au long de la phase aller des interviews décalées des joueurs de Cholet Basket, nous vous proposons de découvrir le staff d'entraîneur, avec aujourd'hui Régis Boissié.

Peux-tu nous parler de ta carrière ?

J’ai démarré à Cholet Basket à l’école de basket quand j’étais tout gamin. J’ai joué à CB jusqu’à l’équipe Pro où je faisais partie de l’équipe professionnelle et je jouais encore en Espoirs. J’ai gagné des titres de jeunes en Minimes, en Cadets, en Espoirs. Donc je suis un joueur formé par Cholet Basket.

Comment as-tu été amené au basket ?

Mes parents jouaient au basket. On n’est pas originaire de Cholet, on est originaire du Sud-Ouest., d’Agen. Quand on est arrivé ici, mes parents ont retrouvé un club, ils ont joué, on est venu voir les matches ici à Cholet Basket qui à l’époque jouait à Du Bellay. J’ai toujours été habitué à être dans les salles de basket.

Ton plus beau souvenir ?

Tous les titres de Champion de France restent des grands moments. Que ce soit en Minimes, en Cadets ou en Espoirs. J’ai même été Champion de France Pro B. Tous ces titres gagnés restent des bons moments.

Est-ce que l’un de ces titres t’a plus marqué qu’un autre ?

Non, ils sont tous différents. Quand on est Champion de France Minimes ici, c’est qu’avec des gens de Cholet, des copains que je côtoie encore. Champion de France Pro B, ça n’a pas la même signification. C’est professionnel. Champion de France Cadets et Espoirs, c’est dans un Centre de Formation, donc il y a des joueurs qui viennent de l’extérieur, mais ça reste un titre de jeune. Ils sont tous un peu différents. Ça serait compliqué de dire qu’un titre est plus important qu’un autre.

As-tu eu des mentors ?

Des mentors, non. Mais j’ai admiré des joueurs qui sont passés ici. J’ai admiré Valéry Demory quand il jouait ici, et j’ai eu la chance quand il est revenu après son passage ici, de le côtoyer à l’entraînement parce que je m’entrainais avec eux. J’ai eu la chance de voir jouer Antoine Rigaudeau, Jim Bilba, Graylin Warner. Des gens qui m’ont marqué et que j’admirais. Mais des mentors, non, pas spécialement. J’ai un « mentor », puisque ma carrière je la dois beaucoup à Jean-François Martin qui m’a entrainé de Poussins jusqu’à Espoirs. C’est lui qui m’a formé en tant que basketteur. Après, les autres entraineurs et les autres expériences que j’ai eu m’ont aidé aussi, mais c’est bien lui qui m’a formé en tant que basketteur. De là à dire que c’est un mentor, c’est un peu trop, mais c’est certainement la personne qui a été la plus importante pour moi en tant que joueur de basket.

Comment vois-tu évoluer ta carrière ?

C’est difficile. J’ai arrêté cette année. J’ai eu la chance que Jean et Jim m’accueille au niveau du staff Pro. Et je m’occupe aussi de jeunes dans le club et notamment du secteur féminin donc c’est un peu nouveau pour moi. Dans l’idéal, j’aimerais retrouver à plus ou moins long terme le secteur professionnel ou la formation dans un centre. Mais il faut être patient. Malgré mes années d’expérience en Pro B ou en Pro A, le métier d’entraineur et de coach c’est différent donc il va aussi falloir apprendre et se faire une expérience là-dedans. Il faut être patient. C’est aussi hyper enrichissant ce que je fais avec les jeunes. Mais c’est vrai qu’à moyen terme, j’aspire à retrouver le milieu professionnel.

Comment cette reconversion sur les bancs a eu lieu ?

J’ai toujours senti que je voulais rester au contact du terrain et entrainer une fois que j’aurai arrêté de jouer. Je pense que pour moi ça a été une suite naturelle à ce que j’ai vécu avant. Après, ça peut s’arrêter rapidement, mais j’espère quand même continuer le plus longtemps possible dans cette voie-là.

En dehors du basket, as-tu d’autres centres d’intérêt ?

Le basket, cette année ça me prend 7 jours sur 7. J’entraine tous les jours, je coach les Minimes le samedi, les Seniors Filles le dimanche. Mais ça reste une passion, je vis du basket depuis maintenant "x" années, et je n’ai pas l’impression d’aller au travail quand je vais au basket. Ça reste avant tout une passion et je suis un chanceux d’avoir vécu ce que j’ai vécu et de vivre encore de ma passion. Après, j’ai une femme et trois enfants qui occupe aussi mon temps. Je retrouve mes amis, ma famille.

En tant qu’assistant coach de l’équipe Pro, quelle chance donnes-tu à l’équipe d’atteindre les Play-offs ?

Il faut je pense dans un premier temps garder la qualité de jeu que l’on produit depuis 4-5 matches, et si on joue à ce niveau-là, on va continuer à gagner des matches. Donc au-delà de penser à faire des calculs, des résultats, je pense qu’il faut qu’on reste concentré sur notre niveau de jeu et notre qualité de jeu. Le reste va suivre naturellement. Si on prend l’exemple de Paris, en terme de dynamique, je pense que l’on est sur une autre dynamique qu’eux, et c’est plutôt un bon signe sur cette fin de saison. On a la chance aussi sur les 3 derniers matches de jouer deux concurrents direct, Orléans et Dijon, donc ces matches-là seront très importants. Mais il faut prendre les matches les uns après les autres et rester sur notre niveau de jeu actuel, et les victoires vont venir naturellement comme elles sont en train de venir naturellement.

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