ITW Kevin Seraphin : « On joue le titre »

27.12.2014

Kevin Seraphin, le pivot des Washington Wizards, apprécie le parcours et le niveau de jeu de son équipe et la voit aller loin cette saison. « Avec l'équipe dont on dispose, il y a moyen de viser une finale de conférence ou mieux », explique le Français.

Après un peu plus du tiers de la saison, vous avez le 3ème bilan dans la Conférence Est…

L’équipe est bien, on n’a pas beaucoup de blessés. Mais on peut être encore mieux sur notre défense. Et personnellement, il faut que je fasse un meilleur travail dans ce domaine. Je ne suis pas très fier de ma performance dans ce domaine contre les Knicks. Je dois encore progresser là-dessus mais pour en arriver au stade de Néné (son coéquipier brésilien), ça prend du temps. Collectivement, en attaque, on est bien. Il n’y a pas forcément énormément de choses à améliorer. Après, il faut être capable d’être constants et de reproduire des performances face aux meilleures équipes.

Avez-vous un objectif précis pour la fin de la saison ?

On cherche à aller loin. On a une équipe vraiment… (il réfléchit) On joue le titre. Avec l’équipe dont on dispose, il y a moyen de viser une finale de conférence ou mieux. Je pense qu’on va aller très loin en play-offs. Pour la qualification, ça ne posera pas de problème et après… Chicago, Cleveland qui va s’améliorer, et Toronto, ça va se jouer entre nous quatre dans la Conférence Est.

Individuellement, votre entraîneur, Randy Wittman, donne toujours l’impression de ne pas vous louper…

C’est "Witt" qui fait du « Witt » (rire). Il ne me lâche pas, il me parle beaucoup. Mais autant pendant le match il donne l’impression d’être sur mon dos mais après on discute beaucoup dans son bureau, on regarde pas mal de vidéos, il cherche toujours à ce que je m’améliore donc ça ne me dérange pas. Il me dit de prendre mon temps en attaque et après, c’est surtout sur des erreurs défensives qu’il me reprend… Il est très pointilleux dans ce domaine car la défense, c’est une composante importante de notre identité.

Comment avez-vous vécu l’arrivée de Kris Humphries à l’intersaison et la concurrence que cela renforce encore à l’intérieur ?

Quand je vois arriver du monde dans mon secteur, je ne le prends pas en me disant: "Mince, je ne vais plus jouer, ceci ou cela…" C’est la NBA et partout il y a de la concurrence. Des gars qui ne sont pas mis en concurrence dans la ligue, il y en a très très peu. A l’heure actuelle, j’ai ma place dans la rotation mais il faut continuer, ce n’est pas acquis.

Vous aviez eu très peu de temps de jeu en tout début de saison régulière, ça vous avait inquiété ?

Je ne vous cache pas qu’après les deux premiers matches, je me suis dit que ce n’était pas bon de commencer comme ça et de revivre la même chose que la saison précédente. Je me suis repris vite et c’est reparti donc ça va.

Dans quel domaine avez-vous la sensation d’avoir le plus évolué ?

La compréhension du jeu. Vu que je perçois mieux les choses et que je suis plus patient, tout devient plus facile. Et puis, je suis peut-être dans la meilleure forme physique de toute ma carrière en NBA donc ça aide aussi.

Après deux mois de compétition, comment Paul Pierce se fond-il dans le groupe ?

Ah parlons-en de Paul Pierce ! (rire) C’est peut-être le meilleur coéquipier qui je n’ai jamais eu. C’est un leader de ouf. Par exemple à la mi-temps, il se met à nous demander ce qui va, ne va pas, ce qu’on doit changer, comment… C’est simple mais à la façon dont il le fait, tu vois que c’est un leader. Et puis il m’apprécie beaucoup ! Moi, j’aime sa mentalité, sa façon de porter le groupe. Il est marrant en plus. Après les entraînements, je me pose sur mon fauteuil et je l’écoute parler parce que je ne fais que rigoler. Il me tue ! A chaque fois je perds 15 minutes après l’entraînement à l’écouter (rire).

Et l'Équipe de France ?

L'été dernier, mon but était de venir. Je n'ai raté qu'une année (en 2013) et après je me suis dit : « Plus jamais ! Maintenant, il faut que j'y aille. » Et puis, il y a eu mon opération (genou). Si j'avais décidé d'aller au Mondial peut-être que je ne serais pas capable de jouer à l'heure actuelle. Cette saison, mon but, c'est vraiment d'y aller.

(Source : L'Équipe.fr)

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