ITW Mickaël Gelabale (Le Mans) : « Même touché, aller au combat »

19.02.2016

L'ailier international du Mans Mickaël Gelabale, qui vit une saison perturbée par des pépins physiques, à la cheville et au genou notamment, rêve tout de même d'accrocher à son tableau de chasse le titre de la Leaders Cup, qui manque à son palmarès.

Cela fait plus d’un mois que vous jouez malgré des petites blessures. Dans quel état physique abordez-vous la Leaders Cup ?

Honnêtement, cela ne va pas terrible. Mon rendement est en baisse car j’ai joué plusieurs semaines avec la cheville et un orteil foulés, à gauche. Les soucis remontent déjà au mois de décembre. Il aurait peut-être fallu que je me repose un peu plus. Là-dessus est venue s’ajouter depuis un mois une douleur lancinante au genou droit, celui opéré en 2008 (des ligaments croisés, moment où Gelabale avait quitté la NBA et fait une pause d’un an et demi dans sa carrière, ndlr).

Que ressentez-vous ?

J’ai l’impression que mon genou est faible, qu’il peut lâcher, je ne ressens pas bien mes appuis dessus. Des fois, je prends un appui, tout va bien, et quand je retombe dessus, je ressens comme une décharge électrique. J’ai dû forcer et compenser à cause du pépin à la cheville, et mon genou, lui, ne m’a pas oublié. C’est sa manière de me dire : "Hey ! Je suis toujours là" (il rit). Ce n’est pas forcément grave, il y a toujours des séquelles de ce genre de blessures, j’ai déjà eu des épisodes douloureux, mais cela commence à m’inquiéter parce que cela fait un mois. Nous avons fait une IRM, qui n’a rien décelé. D’un jour à l’autre, ça peut partir comme c’est venu, mais par exemple, aujourd’hui (jeudi), j’ai mal.

Cela peut-il vous empêcher de disputer la compétition de ce week-end ?

Si je ne peux vraiment pas jouer, le staff ne va pas me forcer. Mais on enchaîne les matches. Je peux tirer la sonnette d’alarme si cela ne va vraiment pas. Après, tout le monde a des pépins à un moment. Même touché, il faut aller au combat et je serai à 100% avec mes coéquipiers. La Leaders Cup, c’est une compétition, une manière d’envisager les matches, de les jouer, différentes. C’est à la vie à la mort, comme l’irruption des play-offs en pleine saison. C’est excitant, ça te réveille de la routine du Championnat. En plus, je n’y suis venu qu’une fois, l’an passé, pour un aller-retour express. C’est un trophée que je n’ai pas encore et que j’aimerais bien accrocher à mon tableau de chasse.

Que pensez-vous de Chalon, votre adversaires en quarts de finale, qui marque en ce moment plus de 100 points par match (107,7 sur ses trois derniers matches de Pro A) en tirant à outrance à 3 points ?

C’est l’équipe en forme du moment. Ils tirent dans tous les sens. C’est magnifique, du très beau basket, avec de la vitesse, de l’alternance, des pénétrations, le ballon qui bouge vite, qui ressort… Leurs adversaires prennent cher en ce moment (il sourit). On ne voit pas ça souvent. Comment les arrêter? Ce sera dur. Pour nous, cela se jouera, comme souvent, sur les duels en un contre un. Il faut garder nos joueurs pour ne pas avoir besoin de l’aide du coéquipier en défense. C’est la seule manière d’empêcher des tirs trop ouverts comme ils les aiment. Ensuite, il faudra tenir le tempo du match, essayer de limiter les contre-attaques, ralentir la balle tôt dans les possessions. Si on les laisse faire le jeu, on passera notre match à courir derrière la balle et cela deviendra très compliqué pour nous.

Vous n’êtes pas le seul international à composer avec des bobos. Florent Pietrus (Nancy) revient lui doucement d’un problème au tendon d’Achille. Cela vous inquiète-t-il en vue du tournoi de qualification olympique de Manille (5-10 juillet) ?

Bien sûr, car cet été sera très chaud. En plus, il y a toutes les histoires d’assurance des joueurs NBA, dont on ne sait pas s’ils pourront jouer (Rudy Gobert, Nicolas Batum, Evan Fournier notamment) pas le droit de jouer en juillet. Or c’est un tournoi difficile, on aura besoin du plus de monde possible et au maximum de leurs possibilités. Avec la Turquie et le Canada en face, ça sera forcément compliqué.

(Source : L'Équipe)

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