ITW Nando De Colo : "La NBA n'est plus une priorité"

08.03.2016

Parmi les joueurs de l'effectif russe ayant brillé, le Français Nando de Colo (12 pts, 6 rebonds, 8 passes), habitué à enchaîner les prestations de haut niveau. Élu meilleur joueur de l'Euroligue (MVP) en février dernier, l'international semble bien placé pour remporter ce titre à l'issue de la saison. Pour sa deuxième saison avec le CSKA, le titulaire indiscutable de l'équipe de France s'est fait une place de choix dans l'effectif moscovite, lui qui évolue pourtant avec le Serbe Milos Teodosić, qui truste les récompenses continentales depuis quatre ans.

À l'issue d'un entraînement à Moscou samedi dernier, Nando de Colo est revenu pour Le Point.fr sur sa saison avec la simplicité qui caractérise ce natif du Nord-Pas-de-Calais. Heureux dans la capitale russe, le jeune père (il a une fille d'un an et demi) s'énerve seulement contre le trafic moscovite, qui « l'insupporte ». Mais sur le terrain, avec le CSKA ou avec les Bleus, tout lui sourit.

Vous venez d'être élu meilleur joueur de l'Euroligue en février (MVP) et vous êtes en lice pour être meilleur joueur de la saison. Comment l'expliquez-vous ?

C'est la première fois que j'ai autant de responsabilités dans une équipe. Je peux être vraiment libre dans mon jeu. Quand le coach (Dimitri Itoudis) m'a appelé pour la première fois avant mon arrivée, il m'a expliqué qu'il souhaitait que j'évolue aux postes 1, 2 ou 3 (meneur ou ailier). Il ne s'est pas entêté à vouloir savoir quelle est mon unique position sur le terrain, comme on a pu me le demander souvent.

C'est cette liberté sur le terrain qui explique vos performances ?

Oui, cette liberté et surtout le travail que j'ai réalisé jusqu'à maintenant. Quand je suis arrivé, il y avait déjà des joueurs de renommée internationale. Ce n'était pas acquis de me faire ma place dans cette équipe. Il fallait s'imposer et surtout s'adapter aux autres.

Quels sont vos objectifs cette saison ?

À titre personnel, je pense que ça viendra avec les résultats collectifs. Ce n'est pas ce que je recherche prioritairement. J'essaie d'apporter le maximum et avec l'équipe, on a le même but que l'an passé : remporter l'Euroligue, même si la route est encore longue.

Pensez-vous à la saison prochaine et à un retour en NBA ?

Non, ce sont surtout les journalistes et les gens de l'extérieur qui m'en parlent ! Pour moi, la NBA, ce n'est pas forcément fini. Ça reste dans un coin de ma tête, mais ce n'est plus une priorité. Je ne retournerai pas là-bas pour n'importe quoi. Je me plais beaucoup ici, j'aime évoluer en Europe. La suite, on verra !

Justement, que retenez-vous de cette expérience dans la ligue nord-américaine, avec les Spurs (2013-2014) et les Raptors (2014) ?

Ma première année a plutôt été une saison d'adaptation. Il y a eu des hauts et des bas : j'ai parfois eu du temps de jeu, parfois un peu moins. Mais je savais à quoi m'attendre. Ce qui a été dur, c'est de jouer beaucoup avant les playoffs et, dès que les playoffs ont commencé, de ne plus avoir de temps de jeu. La deuxième année a été beaucoup plus dure : j'ai été vite mis à l'écart chez les Spurs. Ensuite, ça s'est un peu mieux passé avec les Raptors.

Comment avez-vous surmonté ces saisons ?

J'ai toujours continué de travailler. Quand on ne joue pas beaucoup, on peut bénéficier de beaucoup de travail individuel avec les assistants. Il y a eu des matches en D-League (la ligue de développement de la NBA). Ça me faisait un peu ch… Mais en même temps, ça m'offrait du temps de jeu.

Il y a un club qui vous fait rêver plus qu'un autre en NBA ?

Non, pas spécialement. Évidemment, je suis passé par San Antonio. En termes d'organisation, d'infrastructures, de staff technique, je pense que c'est ce qui se fait de mieux au monde. Mais si je retourne en NBA, ce sera pour avoir des responsabilités.

La participation de nombreux internationaux (Rudy Gobert, Joffrey Lauvergne) au tournoi de qualification olympique avec les Bleus en juillet prochain est loin d'être acquise. Serez-vous avec eux cet été ?

Moi, j'y serai à 100 % ! Pour le moment, je ne vois pas pourquoi je n'y serais pas et dans ma tête, à la fin de la saison, je suis avec les Bleus. Tout le monde est conscient de l'importance de cet été. Nous avons constitué ces dernières années un groupe solide qui nous permettra d'être compétitifs.

Quel souvenir gardez-vous de l'Euro en France, où vous avez terminé troisième ?

Ça a été une expérience très intéressante. Jouer à domicile, devant autant de supporteurs, c'était magique, surtout dans le Nord où j'ai grandi ! Forcément, il reste le goût amer de cette demi-finale perdue (contre l'Espagne 80-75 après prolongation, NDLR). Mais ça doit nous rendre plus forts, nous permettre d'aller chercher une qualification aux JO et de remporter une médaille à Rio.

(Source : Le Point)

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