ITW Rudy Gobert : « Encore des douleurs »

20.01.2016

Rudy Gobert semble revenu à son meilleur niveau un mois et demi seulement après sa blessure au genou gauche. Mais le pivot du Utah Jazz, battu à Charlotte en double prolongation (124-119), ne s'estime pas encore rétabli à 100%.

Comment ressort-on d’un match perdu mais avec beaucoup de choses positives comme négatives dans le contenu ?
Le positif, c’est qu’on n’a rien lâché. On a été chercher les deux prolongations et ce n’était pas facile. Malheureusement, on a perdu le match au final. Il faut qu’on relève la tête et qu’on fasse un gros match à New York.
 
On a la sensation que le Jazz a souvent des baisses de régime en cours de matches qui vous obligent à courir derrière le score.
Là, c’était surtout dans les six premières minutes que les Hornets ont marqué beaucoup de points. C’est aussi grâce à cela que Kemba Walker (auteur de 52 points, record de la franchise) s’est mis en confiance. Il faut qu’on soit meilleurs en début de match. Malgré ça, j’ai trouvé à la fin qu’il y avait des coups de sifflets qu’ils ont eus de leur côté et pas du nôtre. Je n’aime pas me plaindre des arbitres mais quand je me fais siffler une faute sur Cody Zeller où je n’ai que le ballon alors que de l’autre, Gordon Hawyard se fait hacher et il n’y a rien, c’est frustrant sur des matches qui se jouent à rien.
Comment va votre genou gauche dix jours après votre reprise ?
Ce n’est pas facile, j’ai toujours un peu de douleurs par moments, je ne peux pas toujours bouger comme je voudrais aussi. C’est quand même un ligament du genou, et là, il n’est pas encore cicatrisé à 100%. Il suffit que quelqu’un tombe un peu sur le genou pour que tout parte et tous les ligaments avec. Mais la genouillère me protège bien et empêche mon genou de partir sur les côtés au cas où je prenne un impact. Après, j’ai bien travaillé pour renforcer mes jambes.
 
Le port de la genouillère cela vous apporte-t-il physiquement ou est-ce un confort psychologique ?
C’est physique et je pense que ça me sauve à chaque match, surtout un joueur comme moi. Je ne reste pas derrière la ligne à trois points pour tirer. Je vais au contact, aux rebonds et il y a toujours des mecs qui auront pour consigne de venir me rentrer dedans. Donc, il y a toujours des coups sur le genou et puis même tout seul, je pourrais me faire mal. J’en ai vraiment besoin de la genouillère.

Vous avez donné de votre personne à Charlotte. On voit cette marque sous votre œil droit et puis il y a eu ce coup de coude de Marvin Williams...
La griffure, c’est Nicolas (Batum) ! Il n’a pas voulu que je prenne le rebond et si, j’ai quand même réussi à marquer. Au final, j’ai failli perdre un œil.
(Source : L'Équipe)

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