ITW Rudy Gobert: « Je veux franchir un nouveau cap cette année »

14.01.2016

Il a vite repris ses marques. Absent depuis le début du mois de décembre en raison d'une entorse au genou gauche, l'international tricolore Rudy Gobert (2,16 m, 23 ans) a retrouvé les parquets de NBA ce week-end avec bonheur et succès. L'incontournable pivot des Utah Jazz, qui arbore désormais un nouveau look avec une barbe de quelques jours, se confie.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

Lors du premier match, j'avais un peu d'appréhension, c'est pour ça que je n'ai joué que 15 minutes. Mon genou tient et ça va de mieux en mieux. Je risque de jouer avec la genouillère pendant un bon moment encore mais je sais que c'est pour mon bien. C'est l'essentiel car, même si j'avais aussi raté deux matches en début de saison, cela fait des années que je n'avais pas été blessé aussi longuement.

Cette blessure vous a-t-elle fait peur ?

Au début, oui. Le genou, c'est important. Mais les examens m'ont rassuré. Il n'y a pas eu d'opération et on m'a dit que je pourrai récupérer à 100%. Cela m'a juste ralenti un peu. Mais j'essaie de positiver, de me dire que cela m'a surtout permis d'avoir un peu de repos et de renforcer mon shoot et le haut du corps, ce que je n'ai pas le temps de faire quand on multiplie les matches et que je joue 35 minutes. J'ai pu faire de bonnes séances de muscu. Je voulais revenir le plus tôt possible mais sans précipitation.

Quels objectifs vous êtes-vous fixé cette saison ?

Je veux participer aux playoffs avec mon équipe.

Visez-vous le trophée de meilleur défenseur ?

Bien sûr, c'est mon rôle majeur dans l'équipe même si je veux aussi être un leader offensif. En début de saison, je me suis fixé cet objectif. Je sais que si je suis élu meilleur défenseur de la ligue, c'est un bon signe pour mon équipe aussi. Mon ambition principale reste les playoffs. Mais tout est lié.

« Mon rêve ? Participer aux JO »

Vous avez un rôle majeur dans votre équipe malgré votre âge. Comment vivez-vous cette attente ?

Dans ma tête, je ne me vois pas comme un jeune. Le coach attend beaucoup de moi, tant mieux. Je veux franchir un nouveau cap cette année et devenir un vrai leader. C'est déjà ma troisième année. Il n'y a pas beaucoup de gens qui prennent la parole dans l'équipe et le coach veut que je sois cette voix, que je guide tout le monde sur le terrain. D'ailleurs, depuis que je suis revenu ça va mieux, c'est bon signe.

L'an dernier vous étiez sélectionnés parmi «les stars montantes» lors du week-end du All Star Game, pensez-vous pouvoir participer au match des étoiles cette saison ?

Si je mérite d'y aller j'irai, sinon tant pis. Après, c'est vrai que ma blessure tombe au mauvais moment. J'espère qu'on va réussir un bon mois de janvier pour progresser au classement (NDLR: Utah est actuellement 8ème de la conférence Ouest) et on verra après. Pour l'instant, mon objectif est d'aider l'équipe. Après, quel joueur de basket ne souhaiterait pas être All Star un jour ? C'est mon objectif.

Parlez-vous déjà du Tournoi de qualification olympique avec les autres joueurs français quand vous vous croisez ?

Non, c'est encore loin. On abordera le sujet en temps utile. Mais je veux disputer ce TQO et me qualifier pour les JO. Ça a toujours été mon rêve d'y participer. Pour l'instant, je me concentre sur ma saison avec Utah et quand ce sera fini je me focaliserai sur le TQO. Je vais suivre les tirages au sort (NDLR : 19 janvier pour les lieux et le 26 pour les adversaires).

Y a-t-il des adversaires à éviter ?

Franchement, on veut tellement aller aux JO que l'adversaire importe peu. Savoir qui sera en face de nous est le dernier de nos soucis. Il faudra gagner pour aller à Rio. J'ai deux partenaires (NDLR: un Australien et un Brésilien) qui sont déjà qualifiés et qui me chambrent. Ça me motive encore un peu plus pour me qualifier et les battre à Rio.

Le DTN Patrick Beesley a annoncé qu'il ne comptait pas sur Joakim Noah cet été, quelle est votre réaction ?

Aucune. Je m'occupe de moi. Je suis là pour jouer au basket, pas pour prendre de décision. Si Joackim est là c'est super, sinon on fera avec l'équipe en place.

Vous êtes ambassadeur, avec Evan Fournier, pour le Hoops Factory -un complexe avec plusieurs terrains de basket qui vient d'ouvrir à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)- avez-vous envie d'investir en France ?

Déjà, j'aime bien le projet. Quand on était jeunes, on n'avait pas beaucoup de structures pour jouer au basket. C'est important que des jeunes puissent avoir un accès facilement à des terrains. A nos âges, on commence à penser à investir. Dans le futur ce serait bien de rendre un peu à la France et au basket français.

(Source : Le Parisien)

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