ITW Rudy Gobert : "Quand je suis arrivé à Cholet, j’étais ailier !"

22.11.2014

La veille à cinq minutes de là, il s’était payé le luxé de contrer LeBron James en personne, participant activement au succès de son Jazz sur les Cavs. C’est donc un Rudy Gobert souriant et enjoué que Basket USA a retrouvé dans un restaurant brésilien du centre-ville de Salt Lake City, le 6 novembre dernier. Au menu, un repas pantagruélique et 35 minutes d’interview.

Tu fais partie de cette nouvelle génération de pivots, à l’instar d’un Tyson Chandler, qui, sans forcément peser dans le scoring, ont une importance capitale dans la cohésion de leur équipe, notamment défensive. À terme, penses-tu pouvoir être le pilier défensif du Jazz, et quelle approche comptes-tu suivre pour progresser ?

Oui bien sûr. Mon but est de devenir titulaire, si ce n’est pas cette année, ça sera la saison suivante. Mon ambition est évidemment d’être un joueur majeur de mon équipe, au Jazz ou ailleurs. Ma ligne de conduite a toujours été de progresser des deux côtés du terrain année après année, je ne vais pas en changer maintenant.

Est-ce que tu as l’impression que ta carrière se fera avant tout estampillée défenseur, comme justement un Tyson Chandler ?

C’est ce que je fais de mieux aujourd’hui, mais en étant meilleur offensivement, j’aide encore plus l’équipe. Moi, au final, je veux gagner des matches, donc que je progresse en attaque dans un intérêt collectif et pas seulement individuel. Tu sais, le basket ce n’est pas compliqué et un gars comme Tyson Chandler ne fait peut-être pas grand-chose, mais il le fait bien.

Comment on se sent quand on se fait postériser aussi violemment par DeAndre Jordan ?

Franchement, c’est allé tellement vite… Sur le coup je n’ai pas réagi tout de suite mais quelques secondes après, ça m’a énervé. L’action d’après, j’ai contré Blake (Griffin) mais ça, personne l’a vu. Je l’ai un peu mauvaise car je suis tombé, mais c’est le basket, des actions comme celle là arrive parfois. Franchement, je m’en fous… enfin non, je ne m’en fous pas…

Mais donc tu t’en fiches ou pas ?

Ce n’est pas la fin du monde… Cela m’a énervé mais l’effet a été positif car je suis content de la réaction que j’ai eue en allant ensuite contrer Blake. Le match d’après, j’y pensais encore et ça m’a encore plus motivé.

Même encore aujourd’hui tu le gardes en tête ?

Oui, et ça continue de me motiver (sourire)

En quoi l’Équipe de France t’a permis de progresser ? Le ressens-tu en ce début de saison ?

J’ai progressé dans la lecture du jeu, surtout en défense mais aussi un peu en attaque. Je me sens plus à l’aise sur le terrain. Ensuite, je pense que ça m’a aidé en me donnant plus de crédibilité aux yeux de toute la NBA. Ce sont des choses que tu sens, notamment dans les regards. Tous les gars de mon équipe m’ont parlé de la Coupe du Monde et je sais que beaucoup d’autres joueurs de la ligue ont vu les actions du match face à l’Espagne. Je me sens plus respecté et mon coach a pu voir ce dont j’étais capable.

Enes Kanter a 22 ans, Derrick Favors 23 ans, comment vois-tu cette concurrence sur le long terme ?

Pour être honnête, je n’’y pense pas vraiment, je me concentre sur moi. Nous sommes trois pour deux postes, donc il y a du temps de jeu de disponible. L’important est que je sois bon, si c’est le cas, ça donne plus de possibilités au coach.

Qu’apporte Quin Snyder de différent dans l’approche des matches par rapport à Tyrone Corbin ?

Il est plus relax que Corbin, qui lui était plus militaire. Il dégage un côté détendu qui fait du bien. Il parle à peine de l’attaque, même s’il a tout changé dans les systèmes. Il nous dit juste : « Vous savez ce que vous avez à faire, bougez la balle, soyez altruiste et disponible, poussez le ballon pour jouer le plus en transition ». Il s’attarde beaucoup plus dans les détails en défense. La seule chose sur laquelle il insiste énormément dans notre jeu offensif, c’’est les balles perdues car elles cassent notre défense. Moi, il me met complètement en confiance, je l’aime vraiment bien.

Quel est le joueur qui t’as le plus impressionné en NBA et celui contre lequel tu as le plus de mal à défendre ?

Celui qui m’a le plus impressionné, en fait ça dépend. La première fois que j’ai joué Dirk (Nowitski), il m’a vraiment bluffé. Il ne ratait rien, c’était monstrueux. Carmelo (Anthony) aussi m’a marqué la première fois. Après, physiquement, il y a des joueurs qui m’ont aussi impressionné quand je les ai eus en face, comme DeAndre et Blake. Mais je n’ai trouvé personne d’injouable, du genre le monstre qui te bouge tout le temps. Cette saison aucun joueur ne m’a démonté, vraiment. Même Dwight (Howard), quand je l’ai défendu au poste, il n’a pas marqué un panier. Il y a beaucoup de joueurs impressionnants sur un match, mais ça dépend de chaque scénario. Si je vois LeBron mettre 50 pts, alors oui je serais impressionné.

Et le joueur le plus dur à défendre ?

Il a des joueurs qui sont « relou » au rebond, d’autres aux postes. Certains, tu ne peux pas les lâcher sinon ils te mettent un shoot dans la tronche. Je ne l’ai pas vraiment eu beaucoup en face mais je sais qu’un Al Jefferson par exemple est dur à défendre au poste. Avec Dirk, c’est compliqué d’aller aider car si tu lui laisses de l’espace, il va shooter.

Tu fais du travail vidéo pour scouter chaque joueur individuellement ?

Oui bien sûr. Déjà avant chaque match toute l’équipe fait une ou plusieurs séances vidéos et moi après chaque match, un des assistants – qui s’occupait déjà de moi la saison passée – me fait regarder des actions bien précises, négatives et positives. Il me dit ce que j’aurais dû ou pu mieux faire, ce que j’ai fait de bien…. cela permet de progresser, c’est important.

As-tu commencé à jouer au basket à cause de ta taille ou était-ce vraiment une vocation ?

J’ai un peu commencé par hasard. J’ai grandi sur le tard mais j’étais quand même déjà un peu plus grand que les autres à mon âge, sauf en benjamins et minimes. J’ai fait plein de sports différents avant, de la boxe, du karaté, du ping-pong, de l’athlétisme. Le basket est vraiment venu par hasard. J’ai commencé par jouer une fois par semaine avec l’école, j’aimais bien. Après, j’ai été repéré par la sélection départementale puis après le pôle Espoirs. Là, c’était un nouveau rythme, puis après j’ai gravi les échelons. Quand je suis arrivé à Cholet, j’étais ailier !

Ton père ne t’a jamais poussé vers ce sport ?

Non, jamais. Il n’avait pas envie que je fasse du basket parce qu’on m’y avait poussé. Après, quand je m’y suis vraiment mis, évidemment il était content (sourire).

Quelle est la plus grande émotion basket de ta jeune carrière ?

(sans hésiter) Battre l’Espagne ! Pendant le match, je me demandais vraiment si c’était réel et si tout cela se passait vraiment pour de vrai. La victoire de l’an passé à l’Euro, je l’avais vue ici à Salt Lake, sur mon ordi. Je m’étais alors dit que ça devait vraiment être génial d’en être, donc j’ai vraiment savouré le succès de l’été dernier. En plus, le fait d’apporter ma pierre à l’édifice augmente l’émotion, c’est un super sentiment.

Tu as le sentiment que c’est ton match de référence ?

C’est le match qui a permis mon éclosion médiatique en montrant à tout le monde ce que je savais faire. Pour ma confiance, il m’a aussi permis de me prouver à moi-même que dans un match de classe mondiale, en Quart de Finale d’un Championnat du Monde, je pouvais être décisif.

Quel joueur t’a le plus marqué quand tu étais gamin et pourquoi ?

Quand j’étais petit je ne regardais vraiment pas la NBA car à la maison, nous n’avions pas les chaînes qui les retransmettaient. En fait, j’ai commencé à regarder des vidéos au pôle Espoirs. On se faisait les Top 10 sur les ordis (rire). Là j’ai commencé à m’y intéresser, j’avais 13, 14 ans. Je kiffais LeBron James mais je ne regardais pas de matches, juste les Top 10.

Tu penses quand même avoir une bonne culture NBA, comme par exemple Tony Parker ou Nicolas Batum ?

Nico, il connaît tout, c’est impressionnant. C’est une encyclopédie (rire). Sur le basket des années 90, il connaît vraiment tout, alors que moi je connais le principal. Je suis meilleur sur la décennie suivante. Je pense que je me débrouille bien, si on fait un quizz NBA, je le bats (rire). Je regarde beaucoup de matches, je regarde les stats. Je me tiens même encore informé de ce qui se passe en France.

Pourrais-tu nous dévoiler une musique que tu aimes particulièrement mais que tu n’assumes pas auprès des autres ?

(Il rigole) oula…

On a tous une musique ou un morceau qu’on n’assume pas, après est-ce que tu veux bien nous le dire ?

(Il réfléchit quelques secondes, sérieux) Flawless de Beyoncé.

Sinon, tu écoutes quel style de musique ?

Du rap !

Pourquoi est-ce que 99% des joueurs de basket écoutent du rap ?

Déjà, il y a le milieu qui joue beaucoup, et après je pense que c’est avant tout culturel ! Mais moi, avant de jouer au basket, j’étais déjà très rap et pas du tout rock. 

À quoi ressemble le quotidien quand on fait 2m16 ? Vu que rien n’est adapté à ta taille...

(rire) Chez moi, c’est adapté, j’ai un grand lit donc ça va. J’ai customisé mon appart (rire). Après, me baisser aux portes et le reste, je suis habitué car ce n’est pas comme si je m’étais réveillé un matin en mesurant 2m16. Je m’y suis fait. La voiture non plus ce n’est pas un souci.

Tu ne conduis pas du siège arrière ?

(rire) Elle est bonne celle là !

Estimes-tu que sur certains points, tu es chanceux d être au Jazz plutôt que dans une autre franchise. Et si oui, pourquoi ?

Oui bien sûr. C’est une franchise super carrée et qui traîte vraiment bien ses joueurs. Le GM est très bon, l’environnement est calme et sain, de chez moi, je suis proche de tout : c’est vraiment agréable ici, j’aime beaucoup Salt Lake City. Pour "partir en live", il faut le vouloir car il y a vraiment moins de tentations. Je suis bien installé à Salt Lake, je ne mets pas de temps pour aller à la salle, il y a des bons restaurants, les gens sont super sympas. Quand je me balade dans la rue, ceux qui me reconnaissent ont toujours un petit mot gentil. Le destin a bien fait les choses !

Parce que cette franchise correspond à ta personnalité ?

Je ne suis pas un fou-fou, mais quelqu’un de calme. Commencer ma carrière ici, c’est parfait, c’est le meilleur départ possible. Avec plus d’expérience NBA, je pourrais m’adapter ailleurs mais je ne serais pas malheureux de faire toute ma carrière au Jazz !

Quels sont selon toi les 5 meilleurs pivots de l’histoire ?

Shaq (O'Neal), Kareem (Abdul Jabbar), Wilt (Chamberlain) et Hakeem (Olajuwon) pour sûr. Après, j’aime beaucoup Mutombo pour la défense, mais bon, je ne sais pas si je peux le mettre.

Tu considères donc Tim Duncan comme un 4 ?

Oui, et idem pour Kevin Garnett.

Qui est le joueur le plus marrant du Jazz ?

C’est moi ! (rire)

Ah oui ?

Non je rigole…

Si tu me dis Derrick Favors je suis bluffé !

Derrick ne parle pas beaucoup mais quand il le fait, il est marrant. Dans l’équipe, nous n’avons pas vraiment de clowns, mais Steve Novak ou Jeremy Evans me font marrer.

Tu es fan de NBA 2K, tu penses quoi de ton joueur dans le jeu ?

Cela s’est amélioré (sourire) ! L’année dernière, il se fatiguait trop vite : après deux allers-retours, il était cramé (rire). Cela me fait marrer mais c’est bien qu’ils fassent évoluer le joueur saison après saison. L’an prochain, j’espère qu’il y a aura encore une mise à jour (sourire).

Peux-tu nous raconter ta première rencontre avec Karl Malone ?

C’était un matin après l’entraînement. Il est venu vers moi, je lui ai dit bonjour et il me dit alors « Rudy, I love you. Je t’ai vu jouer et je t’aime ». C’était un grand moment car c’est Karl Malone quand même, et c’était ma première saison. En plus, il est encore tellement massif qu’il impressionne toujours.

Ton travail avec lui se poursuit dans la continuité ou ce ne sont que des séances ponctuelles ?

Il s’occupe de tous les intérieurs en général, donc j’ai pu vraiment bosser avec lui. C’était assez militaire (rire). Cette année il n’est pas encore venu. S’il habitait à Salt Lake, on le verrait à chaque match mais il est en Louisiane, donc il vient plus rarement. L’été prochain, je pense que je vais aller chez lui pour travailler.

Encore bravo et merci pour ta Coupe du monde en Espagne et face à l’Espagne. Raconte nous un peu l’effet que ça fait de bâcher violemment des joueurs NBA !

Hier, j’ai bâché LeBron (James) mais je me suis déjà aussi fait Kobe (Bryant) (rire). J’ai quand même réalisé 50 contres la saison passée, les gens ne le savent pas vraiment car pour que la bâche ne soit pas oubliée, il faut la faire à un moment important du match. Cela dépend aussi de qui tu contres. Par exemple, contre l’Espagne, le fait de l’avoir fait pour mon pays et face à un joueur comme Pau Gasol est resté dans les têtes.

Avec ton envergure, penses-tu que peux-tu aller chercher une pièce sur le haut de la planche ?

Il faut plus que de l’envergure pour cela (sourire). Par contre, je peux mettre presque plus de la moitié de mon avant bras au-dessus du carré.

De nombreux joueurs de grande taille cherchent aujourd’hui à développer leur tir extérieur et de manière plus générale, un jeu en périphérie au point parfois de délaisser le jeu intérieur traditionnel (jeu dos au panier au poste bas). Comptes tu devenir ce qu’on pourrait appeler un pivot « à l’ancienne », c’est à dire privilégier le jeu poste bas dans la raquette, ou souhaites-tu développer un tir extérieur afin de devenir également une menace en périphérie comme le font beaucoup de pivots de la nouvelle génération ?

J’ai déjà un tir extérieur mais je sais que je ne vais jamais prendre 20 tirs extérieurs en match. Je dois juste être capable d’en mettre quelques uns quand l’occasion se présente. Je suis capable de shooter mais il faut juste que je prenne l’habitude de le faire plus en match. À l’entraînement, je fais des séries, des fois j’en mets 15 d’affilée. Je dois me mettre dans la tête que je peux le faire en match aussi. Je travaille aussi beaucoup mes mouvements, comme par exemple le hook, mais là aussi je sais que je n’aurais pas beaucoup de ballons au poste car notre attaque est faite de mouvements. C’est une bonne chose car c’est plus dur à défendre, à moins d’avoir dans ton équipe un DeMarcus Cousins qui te démonte les jambes sur jeu arrêté au poste. Après, quand je vais flasher, je vais peut-être avoir un ou deux post up, mais pas plus donc il faut je bosse plus mes mouvements pour terminer les actions en mouvement.

Tu étais en Guadeloupe avant de partir pour la Coupe du Monde, quel est ton regard sur l’évolution de l’île ?

J’ai de la famille là-bas donc j’y reviens souvent mais j’ai l’impression que ça se dégrade un peu. Je ne sais pas si c’est juste ma perception mais je trouve que les gens sont de moins en moins aimables. S’ils continuent il y aura moins de tourisme car il existe des endroits beaucoup moins chers dans le monde. Je trouve qu’il y a aussi plus de vandalisme et ça commence à faire fuir un peu les gens. Moi si je n’y avais pas ma famille, j’irais peut-être ailleurs.

En vrai, Alec Burks, c’est un Antillais ou pas ?

C’est vrai qu’il a une tête de "timal" (rire). Mais pour le reste, c’est un vrai "kainri".

Après ta grosse Coupe du Monde, ta cote a beaucoup augmenté outre-Atlantique, comment vis-tu ton changement de statut ?

Je le vis très bien et je reste les pieds sur terre. Avant l’Euro, j’étais connu ici en Utah mais pas en France, et c’est agréable d’avoir plus de reconnaissance. Après, c’est encore rien comparé à des Nico ou des Tony, donc je dois encore franchir des paliers. Cela passe par le terrain.

Utah a un effectif jeune et prometteur, crois-tu réellement t’investir à long terme dans le projet ? Les limites économiques et médiatiques de la franchise ne te donnent pas envie d’ailleurs d’ici quelques années ?

Pour l’instant, je suis bien ici et je n’y pense pas. Si on me propose un contrat max, je ne vais pas me plaindre. Il y a des plus gros marchés mais Utah a l’argent qu’il faut et sait garder ses joueurs quand il le veut.

Après avoir humilié Pau Gasol devant sa femme, sa famille, ses amis et ses fans, à tel point qu’il en cauchemarde encore aujourd’hui, quel joueur en NBA rêverais tu de postériser ?

Maintenant, c’est DeAndre Jordan ! Et je peux te dire que si ce n’est pas cette année, ça sera la suivante ! 

Enes Kanter n’a pas été prolongé, penses-tu que ça signifie une plus grande confiance envers toi de la part du front office, voire une volonté de te voir titulaire rapidement ?

C’est un signe mais il y en a d’autres. Ils veulent voir comment cette année va se passer pour avoir plus de recul avant de prendre une décision. Ils veulent voir comment chacun de nous évolue. Je ne me mets aucune pression, Enes est mon coéquipier et si on est tous les deux bons, l’équipe sera bonne. Or, quand tu fais les Play-Offs, tu as plus d’exposition et ça augmente forcément ta valeur.

L’Utah est un état réputé difficile à vivre quand on est peu au fait de la culture mormone. Comment t’adaptes-tu ?

Très bien car c’est faux ce préjugé ! Les mormons sont des gens comme nous, ils ne vivent pas dans des grottes (sourire). Au contraire, je dirais même qu’ils sont plus propres que la plupart des gens. La religion a évolué, ils sont modernes et sophistiqués. Je mets au défi de reconnaître un mormon dans la rue.

(Source : basketusa.com)

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