Nando De Colo : "On est là où on veut être"

Grâce à leur victoire contre Memphis la nuit dernière (93-89 avec 15 pts, 18 passes de Tony Parker), les Spurs mènent 2-0 en finale de conférence Ouest. A défaut de jouer, puisqu'il ne figure plus sur les feuilles de match depuis le début du deuxième tour des play-off, Nando De Colo évoque le parcours de San Antonio. Prochain match dans la nuit de samedi à dimanche dans le Tennessee (3h, heure française). L'arrière arrageois risque de le vivre à nouveau en civil...
Nando, un mot sur le match 2 ?
Memphis était plus concentré qu'au premier (dimanche : 105-83). Ils étaient arrivés en pensant que ce serait plus ou moins facile, ils se sont fait surprendre. Là, ils étaient prêts. On a pris l'avantage sur quelques bonnes défenses et, derrière, des contre-attaques. Dès qu'on défend, on le sait, c'est tout de suite plus facile de jouer en attaque surtout contre cette équipe qui est plutôt pas mal sur jeu placé. Après, ils reviennent dans le match et, sur deux trois conneries, arrivent à égaliser et à aller en prolongation. Là, ça se joue sur pas grand-chose. Tony fait un gros match au niveau des passes (18). En première mi-temps, il fait vraiment bien jouer l'équipe et ensuite, il prend des shoots ouverts et les met dedans. Tim Duncan a été vite sanctionné par les fautes mais en prolongation, il met deux paniers importants. Ils ont fait le boulot.
La finale est en vue ?
On a gagné, on n'a pas de blessés, ça a évidemment été bien géré. On est là où on veut être en ce moment, donc, c'est bien. L'an dernier, ça faisait aussi 2-0 mais c'était un duel différent. Les Spurs s'étaient fait surprendre sur les quatre matchs suivants (ndlr : ils avaient gagné la série 4-2 contre OKC). Cette année, l'expérience va rentrer en compte même si ça ne sera pas facile d'aller jouer là-bas à Memphis. On est sur la bonne voie pour l'instant. Memphis a de gros intérieurs qui mettent des points, prennent des rebonds. Ça se joue surtout là. Dès que tu leur enlèves cet aspect du jeu, ce n'est plus la même équipe. On l'a vu au premier match où Zach Randolph fait 1/8.
Un pronostic sur la finale à l'Est Miami - Indiana qui commence la nuit prochaine ?
Ce sont deux équipes qui se connaissent. Pour Miami, ça dépendra beaucoup du banc. Indiana a un gros cinq majeur. Le Heat est favori depuis le début de saison, c'est normal, c'est le champion. Et on l'a vu contre Chicago, dès qu'ils passent la deuxième, ils sont tout de suite au-dessus.
Vous découvrez les play-off NBA, en quoi sont-ils si différents de la saison régulière ?
Il y a beaucoup plus d'intensité. Les équipes ne lâchent rien, quoi qu'il arrive tu sais que le match est important. Ce n'est pas comme en saison régulière. Même si à San Antonio, tu ne laisses jamais passer un match... Il y a aussi une grosse préparation des coachs. Tu as au moins quatre matchs contre la même équipe. Tu as le temps de préparer chaque joueur à chaque position, à chaque système. Nous, on reste sur la même logique que dans l'année. Mais par exemple, avant chaque série, on se regroupe par poste de jeu, les meneurs, les arrières-ailiers, les intérieurs pour évoquer les adversaires...
Vous ne jouez plus du tout, comment le vivez-vous ?
C'est vraiment pas facile surtout que le dernier mois avant les play-off, je jouais. J'avais 10-15 minutes de temps de jeu derrière Tony. D'un côté ça te fout les boules. Une fois, j'ai demandé à un assistant si j'allais être en costard toute la série. Il m'a dit pour le moment oui, mais ça peut changer d'un match à un autre... C'est plus des trucs pour que tu restes concentré quand même. Ce sont des moments à passer, c'est comme ça. Après, ce sont des choix de coaching. Tant que tu gagnes, il n'y a pas grand-chose à dire. On est sur la bonne voie, donc... Je continue de travailler de mon côté.
Source : La Voix du Nord
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