Le coach de Cholet Philippe Hervé et son meneur Angel Rodriguez, ainsi que le coach de Villeurbanne JD Jackson et son intérieur Nikola Dragovic, reviennent sur la rencontre du 17 décembre 2016 opposant CB à l'ASVEL.

Philippe Hervé : « Au moins, on aura montré que l’on était capable de ne pas subir comme on a subi dans la percussion en première mi-temps. À partir cde là, Villeurbanne s'est moins installé dans la raquette et la physionomie du match s'est inversée. Après, pour faire la bascule, il faut de la lucidité, ce qui nous a manqué durant les deux dernières minutes, et un peu d'adresse à 3pts. Ce soir, avec 30%, elle n'était pas là et nous n'avons jamais trouvé le joueur stable à qui donner le ballon. (...) La constante, c'est que nous sommes une équipe à réaction. C'est surprenant pour ce groupe de bons garçons, intelligents. Mais peut-être le sont-ils trop ? Il faudrait qu'ils soient plus méchants. »

Angel Rodriguez : « On est trop court à chaque fois. Pourquoi ? je ne sais pas. Chaque match est différent. ce soir, on leur a laissé trop de points faciles. Ensuite, on a fait un meilleur job et on a pris l'avantage. Mais on a fait des erreurs, notamment sur la dernière possession. J'aurais peut-être dû garder le ballon et attendre le tout dernier moment pour tenter un meilleur tir. »

JD Jackson : « On a eu un relâchement coupable, non pas dans l’énergie, mais dans la concentration, et contre des snipers comme ceux de Cholet, ça pardonne rarement. Offensivement, on a fait une deuxième mi-temps catastrophique, en manquant de lucidité et d’alternance. Mais défensivement, on les a tenus. Contre une équipe avec autant de talents en attaque, on peut se féliciter de notre défense. Ce fût donc un match très difficile à gagner, et je suis extrêmement content d’avoir su faire la différence. Enfin, j’ai réussi à gagner contre Cholet avec l’ASVEL ! »

Nikola Dragovic : « On a fait une mauvaise entame de match, surtout en défense, mais ensuite, ce fût beaucoup mieux en deuxième quart-temps, ce qui nous a permis de créer l’écart. Mais ils ont repris confiance après la pause. Je l’ai déjà dit, mais cette saison, j’ai l’impression que l’on peut battre la même équipe trois ou quatre fois dans le même match, et ça, c’est dangereux. Mentalement, on a été fort sur la fin, mais on ne doit pas se mettre dans de telles situations. Quand on est à +15, on doit être plus concentré qu’on ne l’est, des deux côtés du terrain. »