Interview de Bruno Constant dans "Cholet Basket: 25 ans au sommet (1975-2000)

18.06.2000
Bruno Constant fait partie de ces joueurs qui ne sont pas souvent sous les projecteurs parce qu’on leur confie des tâches défensives. Mais sans eux, les shooteurs ne s’exprimeraient peut-être aussi aisément : « Il est vrai que durant une carrière sportive et entre autre les deux saisons passées à CB (88/90), les différents coachs m'ont souvent offert la possibilité de m'exprimer sur le terrain par des tâches défensives, ingrates et pas toujours reconnues, il est vrai. Mais ceci étant, je suis devenu peut-être l'un des précurseurs des tâches difficiles et ingrates, comme d'autres à l'époque.

Aujourd'hui, dans le championnat français, cela est devenu coutumier et plus valorisé.

On peut le remarquer aussi dans d'autres sports où ces rôles ingrats ont une importance primordiale.

Maintenant, le seul regret que je puisse avoir en ayant connu le haut niveau pendant près de 15 ans, c'est de n'avoir jamais gagné ou remporté de championnat ou de Coupe de France, malgré deux finales de tournoi des AS.

Ceci étant le plus beau souvenir pour moi et je le pense pour beaucoup d'autres, est d'avoir battu le Real Madrid qui à l'époque était l'ogre européen avec un certain Pétrovic, aujourd'hui malheureusement disparu.

La peur de ma vie avec CB, fut le déplacement Cholet-Rimini en avion huit places, pour un match à Pesaro. Le vol ainsi que l'atterrissage furent des plus mouvementés (des trous d'air de 10 mètres) à tel point que les deux pilotes repartirent seul, et notre retour se fit en train (moins périlleux, mais plus galère).

Un souvenir de fou rire, et il y en a eu :

- Match à Lorient, 
-20 dans la musette,
- Retour à un hôtel pour un repas d'après match.

Tout se déroula bon enfant, avec quelques blagues de-ci, de-là. Quant arrive le moment de choisir le dessert. Le serveur apporta le plateau et demanda à chacun le dessert qu'il souhaitait.
Arriva le tour de notre ami Patrick (Cham, le plus blagueur d'entre nous) qui demanda le nom du gâteau qu'il voulait. Ennuyé, le serveur bafouilla et tarda à donner le nom. Après maintes réflexions, le serveur répondit : "c'est une tête japonaise".
Je ne vous dis pas le fou rire et les larmes de rire qui suivirent. Car, il est vrai que c'était une tête de nègre, mais vous comprendrez la difficulté du serveur en regardant Patrick.

Sinon pour moi, il n'y eut que des moments de joie et de bonheur, que ce soit dans la victoire ou la défaite, car sportif de haut niveau est une vie privilégiée ».

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