Interview de Fabien Causeur : "J'arrive en pleine confiance"

23.06.2012

Après sa belle saison avec Cholet Basket, l’arrière brestois va tout faire pour gagner sa place en équipe de France. A ce titre, il s'est livré à BasketActu.

Tu as sorti une grosse saison, là tu enchaînes avec l’équipe de France. Comment tu te sens ?

C’est clair que j’ai passé beaucoup beaucoup de temps sur le terrain cette année et je ne vais pas m’en plaindre. Avec la saison que j’ai faite, j’arrive en pleine confiance. J’arrive dans le groupe, je ne suis pas du tout leader donc je vais juste essayer d’apporter un plus à l’équipe sur le terrain. J’ai passé les tests cardios, on m’a dit que j’étais en forme, qu’il n’y avait pas de souci. On a commencé tranquillement. Kevin (Seraphin) était le seul intérieur au début. Y’en a qui n’ont pas joué depuis trois semaines donc qui avaient besoin de se remettre dedans physiquement. 

Par contre, tu n’as pas eu beaucoup de repos.

J’ai eu 2-3 jours pour voir ma famille et ça m’a fait beaucoup de bien. J’aurais bien pris quelques jours de plus mais en même temps j’avais tellement hâte d’enchaîner. T’as un peu le cul entre deux chaises comme on dit. Mais j’ai avant tout envie de participer à cette compétition et je vais me donner pour ça.

Tu es arrivé quelques jours après le début de la préparation. Comment se sont passées les retrouvailles ?

C’est un groupe qui vit ensemble depuis maintenant 3 ans. Y’a juste Joakim (Noah) qui est arrivé l’année dernière. Le groupe vit bien. Dès qu’on s’est retrouvé, on avait tous un grand sourire, on était content d’être ensemble. On a déconné à table, on s’est raconté nos saisons, on s’est chambré. On a tous attendu ça avec impatience maintenant on y est. L’échéance approche.

Dans la pré-liste de Vincent Collet, tous les médaillés d’argent à l’Euro sont présents. Dans quel état d’esprit abordes-tu la préparation sachant que tu fais partie de ceux qui vont devoir gagner leur place ?

Pour l’instant, je suis dans la liste des remplaçants. Je vais essayer au fil des jours d’apporter, je vais m’entraîner et me donner pour n’avoir aucun regret. Après ce n’est pas moi qui fais le choix, je respecterai ce que Vincent dira. Ma confiance est au top, je sais de quoi je suis capable et je pense pouvoir apporter au groupe. Mais on verra si ça le fait ou pas.

L’année dernière, Kévin Séraphin a bousculé les choses et intégré le groupe final. C’est le genre de choses qui te sert de motivation ?

Oui et c’est comme ça qu’il faut aborder les choses. J’étais timide sur mes deux premières années. Aujourd’hui, je connais bien les gars. A l’entraînement, ça va batailler mais le but n’est pas de se mettre en concurrence. On va faire en sorte d’apporter chacun ce qu’on fait de mieux. Par exemple, Yannick (Bokolo) c’est surtout la défense, moi je peux aider à la mène et au shoot. Au bout du compte, c’est Vincent qui fait le choix.

Tu es assez proche d’Ali Traoré. Comment as-tu réagi à l’annonce de sa blessure ?

Quand je suis arrivé, j’ai demandé si tout le monde allait bien. Et la première chose qu’on m’a dit c’est qu’Ali avait un problème au genou. J’étais dégoûté pour lui, surtout après la saison qu’il a fait. Tout le monde sait qu’Ali est un très bon attaquant, il nous a débloqué pas mal de situations. Maintenant, il a encore quelques semaines devant lui, j’espère qu’il ira bien.

Team USA d’entrée de jeu. Vous y pensez déjà ou c’est encore loin ?

Quand j’ai vu le tirage et que j’ai su qu’on les jouerait en premier, je me suis dit qu’au moins, on rentrera dans le bain direct. Des fois, ce n’est pas plus mal de commencer par le plus dur. Mais notre équipe joue de mieux en mieux. On progresse sur la durée donc pourquoi pas créer la surprise. Au Mondial, l’équipe n’était pas au complet mais on avait quand même tapé l’Espagne au premier match. Ce n’est jamais simple de rentrer dans une compétition et les Américains ne sont pas épargnés.

Il y a beaucoup d’engouement derrière l’équipe de France depuis la médaille à l’Euro. C’est quelque chose que vous ressentez ?

C’est génial de faire la préparation en France parce que ça permet aux gens de voir l’équipe de France le plus possible. C’est aussi un plus pour le basket français. Et nous on se sent soutenu par notre public. Ça nous évite aussi de trop voyager. Certains sont fatigués de leur saison, ce n’est pas plus mal de rester au même endroit et d’enchaîner les matchs comme ça.

 

Source : www.basketactu.com

Autres actualités

Jeep® ÉLITE
21.06.2012

Interview de William Gradit (BN 21/06/12)

Pour lire l'interview de William Gradit paru dans le Basket News du jeudi 21 juin 2012, cliquez-ici.
En savoir plus
Jeep® ÉLITE
19.06.2012

Interview de Rudy Gobert : « Hâte de montrer de quoi je suis capable »

Invité surprise de Team France pour la campagne de préparation des JO 2012 à Londres, Rudy Gobert (2m13, 1992) est l’un des phénomènes de sa...
En savoir plus
Jeep® ÉLITE
16.06.2012

Equipe de France : Rudy Gobert en renfort

Le feuilleton continue en équipe de France, confrontée à de grosses difficultés (temporaires ?) dans la raquette*. Kim Tillie, qui avait été appelé...
En savoir plus