ITW Éric Girard : « Il ne pouvait rien nous arriver »

04.04.2015

L’entraîneur du Portel Éric Girard a réussi son incroyable exploit. Après Le Mans et Villeurbanne, les Nordistes ont fait tomber Limoges (88-81) dans une ambiance merveilleuse dans leur salle Giraux-Sannier. Le Portel jouera donc sa première Finale de Coupe de France, à Paris, dans quelques semaines.

Et soudain, le vaisseau de Giraux-Sannier se mit à trembler. Le petit gymnase municipal transformé en cocotte-minute, ne semblait plus reposer sur ses fondations, prêt à décoller direction Paris, rempli de supporters tout de vert vêtus, criant, éructant, vociférant leur joie. Un, deux ou trois lancers francs laissés en route dans les derniers instants ne pouvaient plus rien y changer. Ils l’ont fait.

Dans le vestiaire, on retrouve un homme fatigué, épuisé, mais immensément heureux. Éric Girard est l’architecte de ce miracle depuis trois ans maintenant. Patiemment, il a construit les fondations de ce club, jusqu’à le propulser à Paris. C’est lui, qui à la mi-temps, par des choix tactiques audacieux, a tout changé. Interview

Éric, il s’est passé quoi à la mi-temps ?

Je leur ai dit qu’on n’était pas bon en défense et le message, c’est qu’on n’avait pas été à la hauteur et disciplinés comme habituellement. Si on était capables de monter l’intensité, on pouvait revenir dans le match. Je dois dire que les joueurs ont été outrageusement excellents, ils ont monté l’intensité défensive de façon incroyable. Ils ont été parfaits par rapport à ce qu’on travaille depuis de nombreuses semaines. C’est une belle récompense pour un petit club dont on parle très peu.

Les manigances de Limoges ont surmotivé votre groupe, non ?

Le but, c’était de canaliser la frustration des joueurs, la colère des autres (NDLR : vous entendez le public, nous dit-il dans l’oreille…) et cette personne (le président de Limoges) nous a indirectement mis dans les meilleures conditions et a infligé une pression inutile à ses joueurs.

En seconde période, vos joueurs ne rataient plus rien (Donaldson, 26 points)...

Malgré la fatigue de Monaco, malgré les aléas qu’on a pu avoir, on aurait pu jouer jusqu’au bout de la nuit. Il ne pouvait plus nous arriver grand-chose. Je leur ai dit que pour battre un grand club, un club plus fort que soi, il faut être capable de prendre des risques, sinon ça devient difficile. On a pris des risques… et c’est passé.

(Source : La voix du Nord)

 

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