ITW Jean-Manuel Sousa : "L'objectif, c'est le prochain match"

Le coach de CB, Jean-Manuel Sousa, nous a accordé une interview dans laquelle il revient sur son arrivé à Cholet, la présaison de l'équipe, ou encore sa philosophie de jeu.
Comment es-tu entré en contact avec Cholet Basket, pourquoi avoir choisi ce club plutôt qu’un autre ?
Ce n’est pas moi qui suis entré en contact avec Cholet Basket, c’est eux qui m’ont contacté par l’intermédiaire de mon agent. A partir de là, comme je cherchais à partir du Havre, ça s’est fait très vite. D’autant plus que j’avais une clause au Havre avec une date précise pour pouvoir partir, après je n’aurai pas pu.
Comment la transition entre Le Havre et Cholet s’est-elle faite?
La transition, ça reste et ce sera toujours du basket. Entre le club du Havre et le club de Cholet, ça n’a rien à voir. Ici, tout est centré sur le basket alors qu’au Havre il y a beaucoup d’autres sports, donc la pression est différente. Maintenant, quand on rentre sur un terrain, quand on va s’entrainer, quand on va jouer, on y va pour gagner à chaque fois, donc c’est un peu la même chose.
L’indisponibilité d’AJ Slaughter est un coup dur pour l’équipe. Comment comptes-tu pallier son absence ? Vas-tu offrir l’opportunité à un joueur de se montrer davantage en attaque ? Ou son apport sera partagé dans l’équipe ?
Ce sera partagé. On a pris Karim Souchu pour avoir une solution supplémentaire, mais après ça va être partagé parce que je n’aime pas dépendre d'un ou deux joueurs. Je préfère que les responsabilités soient partagées entre tous les joueurs aussi bien en attaque et en défense. Donc on va continuer à travailler dans ce sens-là. Je n’aime pas qu’il y ait un joueur qui soit à 20-25 points et que les autres le regardent jouer. Je préfère en avoir 6 ou 7 entre 8 et 10 points qu’avoir un gros scoreur.
Avec une seule année passée en Pro, Rudy Gobert est encore un jeune joueur à qui l’on met beaucoup de pression pour l’année à venir. Le penses-tu capable de répondre aux attentes placées en lui ?
Comme tu l’as dit, c’est un jeune joueur qui n’a joué que 14 minutes l’année dernière en moyenne, donc il a encore énormément de chose à apprendre même si on le prédestine à un grand avenir. Il faut qu’il nous montre qu’il emmagasine, qu’il progresse, mais ça ne viendra pas du jour au lendemain. Il faut beaucoup de travail, beaucoup de patience, beaucoup de répétition. Pour l’instant on en est là. C’est à lui d’aller chercher ce qu’il veut. On parle de NBA, on parle de plein de choses pour lui, c’est à lui de se donner les moyens d’atteindre ses objectifs. Il n’y a que le travail qui peut lui donner une réponse.
Comment motives-tu les joueurs à se surpasser à chaque match sur le terrain ? Leur adresses-tu un leitmotiv ?
J’espère qu’ils n’oublient pas qu’on est des professionnels et qu’on n’a pas besoin de les motiver normalement. Ils savent pourquoi ils sont là. On a chacun un travail à faire. Tous les jours on est à la salle justement pour se préparer, pour se mettre dans les meilleures conditions pour le jour J du match, pour être au maximum, et non pas faire des bouts de matchs comme on a pu faire sur les deux derniers matches où on a fait 33 bonnes minutes contre le havre et après on a arrêté de jouer, on s’est regardé le nombril pendant les 7 dernières minutes. 40 minutes, pas 33, ça ne suffit pas.
Entre la Semaine des As, l’Eurocup, la Coupe de France, les objectifs sont nombreux en dehors des Play-Offs. Quelles sont les priorités de l’équipe cette saison ?
Gagner le prochain match. C’est mon objectif, c’est ma façon de travailler. Les objectifs de fin d’année, les objectifs à très long terme, on aura le temps d’y penser si on gagne les matches les uns après les autres, si on est sérieux, si on travaille bien, si on a un petit peu de chance aussi en terme de blessure, parce qu’il en faut aussi, et on verra ce qu’on pourra gagner. Pour l’instant, on n’a pas commencé la saison, on n’a pas fait notre premier match officiel. Donc on va déjà s’atteler à bien négocier celui-là. Ça peut lancer la saison de façon très positive et après on verra. On n’oublie pas les objectifs que le Président a définis, mais pour moi, l’objectif, c’est le prochain match.
Après une intersaison agitée, l’effectif commence à se stabiliser. Jusqu’où ce groupe est-il capable d’aller selon toi ?
Quand on aura dépassé la dizaine d’entrainement ensemble on y verra déjà plus clair, pour l’instant on n’en a même pas fait 10. Il ne faut pas oublier que depuis le match du 16 septembre, on a changé 5 joueurs, en comptant AJ qui n’est pas là. Ça fait beaucoup. Il y a des joueurs qui n’ont que 5 entrainements. Si on fait une préparation de 8 semaines, ça sert à quelque chose. Pour l’instant, c’est sûr qu’on est en retard en terme de collectif, en terme de connaissance du partenaire, en terme de ce que je veux faire sur le terrain. Mais c’est comme ça, il faut faire avec. Et il faut surtout gagner ce premier match et après on verra.
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