ITW Philippe Hervé (Limoges) : « Orléans représente beaucoup »

24.04.2015
Il a installé Orléans dans l’élite du basket français et passé neuf saisons sur le banc de l’OLB. Neuf saisons dans une carrière, ça laisse des souvenirs. À l'occasion du match Orléans - Limoges demain soir, Philippe Hervé se penche sur ses années orléanaises et évoque le fait de retrouver un club et un public qu'il connaît bien.
Philippe, vous revenez à Orléans pour votre troisième match avec Limoges. C'est un beau clin d''il du destin, non ?
Je m'attendais un jour ou l'autre à y revenir. Je pensais y revenir en spectateur cette saison mais bon, compte tenu des difficultés rencontrées… J'ai vu des matches à l'extérieur (à Chalon et Dijon) mais je ne suis pas revenu sur Orléans.

Vous ne vouliez pas gêner ?

Oui. Cela aurait été plus perturbant qu'autre chose donc au final, je ne suis pas revenu. Mais, je m'attendais bien un jour ou l'autre à revenir coacher à Orléans. Là, c'est plus tôt que prévu. Ce sont les hasards du calendrier. Mais, quoiqu'il arrive, j'ai grand plaisir à revenir à Orléans et recroiser tous les gens avec qui j'ai été amené à travailler. Tous les gens qu'on a pris l'habitude de voir. Tous les gens qui nous ont accompagnés.

Parce que c'est une partie de votre vie…

C'est pratiquement un quart de ma vie professionnelle. Comme je l'avais dit en partant, Orléans, ça représente beaucoup.

Vous allez coacher Limoges au Palais des sports demain, là où est accrochée une bannière à votre nom au plafond. Ce n'est pas courant…

Non, c'est sûr. Et je n'ai qu'une seule bannière d'accrochée en France (rires) ! On l'avait présentée à mon dernier match (le 5 mai 2014 contre Le Mans). Je ne l'ai jamais vu suspendue. Je ne sais pas où elle est d'ailleurs.

Accrochée au plafond, au-dessus du terrain…

Ah, d'accord. Et bien, cela ne fera qu'agrandir l'émotion qu'il y aura pour moi de revenir sur ce terrain. Parce qu'il y a eu du travail, de la sueur, des résultats… Ça ne s'oublie pas.

Quand on dit « Orléans » que cela vous évoque-t-il en premier lieu ? L'Euroligue ? La victoire en Coupe de France ?
J'ai toujours dit que c'était l'aventure globale. L'aventure humaine que j'ai vécue dans ce projet-là. C'est toujours cela que je retiens en premier lieu. Bien plus qu'un résultat. Et si je dois retenir un résultat, c'est plus la performance durable qui aura été la nôtre. Dans la durée, on a installé ce club dans l'élite du basket français. Et ça, c'est plus difficile que d'obtenir un titre.

Vous aviez vraiment besoin de souffler ?

Je pense avoir eu un gros investissement dans le club à Orléans les 9 dernières saisons qui ne se limitait pas uniquement à l'équipe professionnelle. L'investissement a été total donc à un moment donné, vous sentez bien qu'il manque de l'énergie. Et c'était le cas. C'était vraiment le cas pour moi et j'ai terminé vraiment fatigué. Il faut savoir dire stop. D'autant que cela impacte bien évidemment les gens qui vivent à vos côtés. Il faut quand même se préoccuper d'eux.

(Source : La Montagne)

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