ITW Romain Duport (Strasbourg) : « Que ça nous sourie enfin »
Le pivot de Strasbourg Romain Duport (29 ans) va disputer à partir de ce samedi contre l’ASVEL sa quatrième finale de Pro A d’affilée. L’objectif : ramener enfin le trophée en Alsace !
Romain Duport, comment abordez-vous cette finale de Pro A contre l’ASVEL, après trois finales perdues d’affilée face à Nanterre et Limoges ?
Comme tous les ans, on veut la gagner, mais on n’est pas tout seul… Après trois finales perdues, on sait comment aborder ce genre de matchs, et on veut que ça nous sourie enfin.
Avec Louis Campbell, vous êtes le seul Strasbourgeois à avoir disputé ces trois finales, quelle est la clé pour ne pas reproduire les mêmes erreurs ?
Déjà ne pas perdre à domicile, car chaque année on a perdu au moins un match sur les deux premiers à la maison. C’est compliqué de repartir avec deux matchs à l’extérieur. Une équipe qui a réussi à gagner à l’extérieur est plus confiante.
En saison régulière, l’ASVEL a gagné à Strasbourg 87-77, et vous avez gagné à Villeurbanne 84-63. Peut-on tirer des enseignements de ces deux matchs ?
Je ne sais pas, car ces deux matchs se sont déroulés il y a longtemps (le 3 octobre et le 30 janvier, ndlr). L’ASVEL joue de mieux en mieux, en play-offs ils ont montré qu’ils avaient une très grosse défense. Ça va être compliqué, ça va être une grosse bataille, et c’est ce qu’il faut pour gagner un titre.
Strasbourg semble tout de même favori de cette finale…
On est favori, mais c’est juste pour les journalistes (sourires). Si on regarde les deux équipes, c’est beaucoup plus serré que ça. Ils ont de très bons joueurs, de gros athlètes, et ça va être compliqué pour nous, car contre des équipes comme ça, on a parfois du mal. Il faut qu’on joue comme contre Le Mans (battu 3-0 en demies, ndlr), voire mieux, pour réussir à gagner les deux premiers matchs.
Comment se sent l’équipe physiquement ? Vous n’avez joué que cinq matchs de playoffs…
On a pu récupérer. Après, c’est un peu dommage qu’il y ait autant de temps entre le match 3 au Mans et le match 1 de la finale. On n’est pas habitué à avoir des matchs aussi séparés. Neuf jours, c’est un peu long quand on arrive à l’objectif final. Le coach nous a donnés trois jours de repos après le dernier match au Mans. Puis on a recommencé à s’entraîner. Ces derniers jours, on a fait de la vidéo. On est prêt, il n’y a plus qu’à montrer sur le terrain de quoi on est capable.
Sur quoi va se jouer cette finale ? La tactique ? Le physique ?…
Les deux coachs se connaissent vraiment très bien, donc ça va se jouer sur des petits détails. Il faudra stopper les contre-attaques car l’ASVEL est forte là-dessus, prendre des rebonds offensifs car ils ont beaucoup de joueurs qui en prennent, et contrôler les attaquants sur les écrans. C’est tout cela qui nous fera gagner.
Vous tournez à 6,2 points en 12 minutes de moyenne en play-offs. Espériez-vous un peu plus de temps de jeu ?
En tant que joueur et compétiteur, on espère toujours plus, mais ça ne dépend pas toujours que de nous. Si les joueurs qui sont sur le terrain sont bons, c’est normal qu’ils restent. Ça dépend des contextes, des adversaires.
Les supporters attendent un titre de champion depuis 2005, ressentez-vous une grosse pression ?
On sent beaucoup d’attente, d’années en années. On sent que c’est vraiment l’année où tout le monde a envie de nous pousser pour enfin aller décrocher de trophée.
D’autant qu’il s’agit peut-être de la dernière saison de Vincent Collet en Alsace…
Il y a beaucoup d’inconnues pour la saison prochaine autour de l’équipe. Tout est réuni pour qu’on touche enfin cette victoire.
Et vous, serez-vous encore là la saison prochaine ?
Je suis en fin de contrat, comme le coach. On verra, mais avant de penser à ça, il faut d’abord qu’on gagne la finale.
(Source : Sport 365)
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